Comment fumer du cannabis comme il se doit

Fumer de la weed, c’est plutôt simple. Vous roulez un joint, vous l’allumez, prenez deux grosses inhalations puis vous le faites tourner à la personne suivante. Facile, nan ?

Toujours est-il qu’un tas de personnes semblent tout de même faire des erreurs, ce qui peut mener à des situations gênantes voire dans certains cas une mauvaise perception du cannabis.

Mais cela peut changer ! Dans ce qui suit, nous vous expliquerons comment fumer de la weed comme il se doit. Cela devrait vous servir de simple rappel de ce qui se fait et ne se fait pas avec le cannabis récréatif pour que vos potes et vous puissiez profiter au maximum de chacun de vos joints. Ensuite, nous passerons en revue des infos indispensables pour vous éviter de tousser alors que vous fumez.

La déontologie du cannabis peut faire ou défaire une session

Travailler sur votre déontologie du cannabis améliorera considérablement votre expérience en tant que fumeur, mais aussi celle de ceux qui vous entourent. Nous ne sommes pas en train de vous dire qu’il faut dire bonjour en entrant dans une pièce ou de ne jamais poser les coudes sur la table quand vous mangez. Non, il s’agit là de vous présenter une liste de règles de courtoisie qui sont respectées par tout bon fumeur digne de ce nom. Poursuivez votre lecture pour découvrir comment faire pour que chaque session fumette devienne une expérience plus agréable et plus respectueuse.

• Ramener votre propre weed

Si vous êtes invité à fumer de la weed, tout le monde s’attendra à ce que vous contribuiez. Vous devriez vous pointer avec au moins une de ces deux choses : votre propre réserve (idéalement d’une variété différente) ou des snacks.

• Prendre soin de ceux qui en ont trop pris

Si vous avez déjà enduré un « malaise cannabique », alors vous savez à quel point cela peut être désagréable. Bien que les véritables overdoses de cannabis soient quelque chose de pratiquement inconnu, la consommation d’une quantité de THC trop importante peut entraîner des effets secondaires désagréables, notamment des nausées, des tremblements et des étourdissements. Puisqu’il faut toujours traiter les autres comme on aimerait qu’ils nous traitent, assurez-vous d’aider toute personne que vous trouvez dans cette situation, qu’il s’agisse d’un étranger dans un festival ou de votre meilleur ami affalé dans les tréfonds de votre canapé.

• Si possible, toujours aider son prochain

Les joints ne se roulent pas seuls ! Quand vous êtes dans un groupe de fumeur, tout le monde doit participer. C’est lorsque tout le monde donne du sien que le groupe devient une machine bien huilée qui produit des cônes parfaits. Proposez de faire un toncar, d’effriter les têtes ou faire office de paravent pour votre pote rouleur.

• Ne pas aborder de sujets trop sérieux

Essayez de rester sur des sujets légers lorsque vous fumez. Certaines personnes sont capables de plonger dans les profondeurs de la philosophie de comptoir alors qu’ils enchainent cône après cône. D’autres, en revanche, peuvent se sentir perturbés par des expériences de pensée qui remettent en cause le paradigme en étant sobre, on vous laisse imaginer ce qui pourrait leur arriver si cela arrive pendant qu’ils planent. À moins de bien connaître les personnes qui partagent votre session et de savoir de quoi elles aiment parler lorsqu’elles planent, n’entrez pas dans des sujets trop profonds et appréciez plutôt la compagnie de l’autre d’une manière plus anodine. Cela vaut également pour les sujets émotionnellement lourds et l’annonce de mauvaises nouvelles. Ce sont le genre de chose qui peuvent rapidement entraîner une personne dans une spirale d’anxiété et la faire basculer vers un état de panique.

• Respecter la tolérance de chacun

Il existe une sorte de culture de la compétition dans certains cercles de fumeurs de cannabis, les membres de ces cercles tentent d’établir une hiérarchie basée sur la capacité à fumer le plus possible, à prendre la plus grosse inhalation, à la garder le plus longtemps sans expirer et à planer le plus haut. Soyons directs, ne faites pas partie de ce genre de groupe bien abruti. Chacun a un patrimoine génétique différent et la réaction à une exposition au THC est toujours différente d’une personne à l’autre. En effet, ce sont ces deux facteurs qui déterminent la tolérance. Laissez les gens fumer comme ils le souhaitent et surtout laissez-les profiter de l’expérience à leur manière.

• Ne commentez jamais les fringales de quelqu’un

Fumer de l’herbe donne souvent lieu à une expérience qui donne quelque chose de ce genre : les gens fument, sont défoncés, puis survient une sorte d’appétit insatiable, puis ils fument davantage ou font une sieste. Les grignotages sont fréquents et normaux chez les consommateurs de cannabis. Certains se sentent rassasiés après un petit en-cas, mais d’autres ne cessent de manger jusqu’à ce qu’il ne reste plus une seule miette. La nourriture peut être un sujet sensible pour certaines personnes, n’abordez pas le sujet et ne faites pas de commentaires, même si vous n’avez pas d’idée derrière la tête, commenter l’alimentation d’une autre personne sera presque toujours perçu comme sournois.

• Les briquets s’appellent tous revient

L’épidémie de vol de briquets continue de faire rage dans les cercles de fumeurs du monde entier et la découverte du vaccin ne semble même pas envisageable. Certains fumeurs ingénieux ont essayé de trouver diverses solutions, y compris des briquets communs ou des modèles XXL difficiles à « perdre », mais en vain. À moins que vous ne décidiez de mettre un antivol sur votre briquet à chaque fois que vous le sortez de votre poche, attendez-vous à ce qu’il disparaisse un jour ou l’autre. Il est vrai que cela arrive souvent par accident. Pour éviter de mettre dans votre poche « involontairement » le briquet de quelqu’un d’autre, vous devez rester vigilant à tout instant. Allumez votre joint, puis reposez le briquet avant d’expliquer à vos amis qu’il est impossible de prouver si arbre qui tombe alors que personne ne l’écoute fait du bruit ou non.

• Ne pas recracher de fumée vers un animal de compagnie

Si l’idée de faire planer votre animal de compagnie vous a déjà traversé l’esprit, alors vous avez probablement un pourcentage largement supérieur à la moyenne de gènes néandertaliens dans votre génome : bravo, vous êtes un idiot ! Les animaux de compagnie ne peuvent pas consentir à la consommation de drogue et l’exposition de diverses espèces domestiques au THC peut les rendre sévèrement malades. Si vous voyez un autre imbécile essayer de le faire pour s’amuser, intervenez et mettez les choses au point. Veillez également à ne jamais laisser traîner de produits comestibles si vous avez des animaux : vous pourriez vous retrouver à devoir faire une visite d’urgence chez le véto le plus proche tout en étant fonsdé.

• Agir raisonnablement, même dans les pays et régions où l’herbe à usage récréatif est légale

Même dans les pays et les États qui ont légalisé le cannabis récréatif, il existe des lois qui interdisent la consommation de cannabis en public, à proximité des écoles ou qui encadrent sa consommation de manière plus générale. Si vous vous apprêtez à sortir avec un joint, assurez-vous de connaître les lois de l’endroit où vous vous trouvez et d’être bien conscient des conséquences possibles.

• Assurer la sécurité des enfants

Il va sans dire que vous ne devriez jamais consommer d’herbe en présence d’enfants. Si vous ou vos amis avez des enfants à la maison, éloignez-vous du domicile pour consommer votre weed et assurez-vous qu’une personne de confiance les surveille pendant votre absence. Comme pour les animaux domestiques, vous devrez à tout prix vous assurer de ranger correctement vos produits comestibles à base de cannabis. Ces produits ont tendance à être gourmands et les enfants ont tendance à aimer les gourmandises. S’ils en ingèrent, alors c’est un aller simple direction les urgences qui vous attend.

• Respectez vos colocataires

Tout le monde n’a pas forcément envie que pas que son appartement ou sa maison sente constamment les terpènes et les composés sulfurés volatils (deux classes de molécules piquantes qui sont à la base de l’odeur du cannabis). Si vous vivez avec des colocataires qui ne sont pas forcément des amateurs de cannabis, alors vous devrez trouver un compromis. Demandez-leur si vous pouvez essayer des méthodes de réduction des odeurs telles que les sploofs ou les filtres à air à haute efficacité. Si ces méthodes échouent ou s’ils refusent même que vous les employiez, il ne vous restera que deux solutions : déménager ou sortir pour fumer dehors.

D’un autre côté, vous avez peut-être la chance d’avoir un colocataire amateur d’herbe ! Même dans ce cas, efforcez-vous de cultiver une relation bonne et respectueuse. Partagez votre herbe s’il en a plus, et n’allez jamais rien voler dans sa réserve !

• Demander avant de finir un joint

Quelqu’un a fait preuve de gentillesse et a décidé de partager son joint avec vous ? Eh bien, soyez reconnaissant et montrez-le ! Ne vous endormez pas sur le bédot, ne prenez pas exceptionnellement d’énormes taffes à chaque fois que vos lèvres rencontrent le joint, et demandez avant de supposer que vous pouvez finir ce qu’il vous reste entre les doigts.

Comment fumer du cannabis comme il se doit

Alors, allons directement à l’essentiel. Cette section concerne les bonnes manières du fumeur. Gardez ces astuces en tête avant de vous diriger vers votre prochaine session fumette.

• Si vous cultivez, partagez avec tout le monde

Alors, si vous cultivez votre propre réserve, il serait respectueux d’en faire profiter tout le monde. Cela viendra mettre vos talents de cultivateur, de manucure et d’affinage au défi.

• Si vous êtes maître dans l’art : roulez

Si vous êtes un maître ou une maîtresse dans l’art du roulage de joint, alors portez-vous volontaire. Mais assurez-vous d’être capable d’offrir un travail correct. Même si l’on a tous et toutes commencé quelque part, pas besoin de gâcher du temps, de la weed et une feuille et encore moins celui des autres. Si vous n’êtes pas bon, alors laissez faire quelqu’un qui le sera.

• Exiger une feuille de qualité

Pour profiter de l’expérience au maximum, vous aurez besoin des meilleurs outils. Des feuilles à rouler de haute qualité jusqu’aux briquets efficaces, vous aurez besoin du pack complet. Ne vous laissez pas insulter par des matériaux bas de gamme, surtout en ce qui concerne les feuilles.

• Apprendre les droits du rouleur

Si vous avez fait l’effort de rouler le joint parfait, alors vous avez l’honneur de l’allumer. Il y a des règles qui existent depuis des temps immémoriaux, dont : « qui roule bamboule qui fournit suit ». Ne pas respecter cette règle serait un péché capital.

• Faire tourner

Le titre devrait vous suffire. Il ne faut jamais s’endormir sur un joint. Vous aurez droit à maximum deux inhalations avant de le faire tourner à la personne suivante. Faites tourner !

• Votre salive n’a sa place que dans votre bouche

Faire tourner un joint, c’est aussi partager un peu de salive avec d’autres personnes. Toujours est-il qu’il faut avoir la décence de mouiller le joint aussi peu que possible. Non seulement cela vient mettre en jeu l’intégrité du toncar, mais c’est tout simplement crade.

• Commencer le roulage d’un nouveau joint avant la fin de celui en cours

Si vous voulez que ça tourne toute la nuit, soyez précautionneux. Alors que vous voyez que la taille du joint diminue dangereusement, préparez-vous à en rouler un nouveau.

• Éviter de faire tomber de la cendre

Pour minimiser le nettoyage, faites attention à ne pas faire tomber de cendre. Gardez un cendrier ou un moins une poubelle auprès de vous pour récupérer la cendre et éviter de mettre le bazar.

• Faire tourner comme il se doit

Lorsque vous faites tourner un joint, faites-le en tendant le carton vers la personne suivante. Il sera plus facile à récupérer. Ne faites pas l’erreur de le faire tourner côté foyer.

La déontologie du cannabis appliquée aux produits comestibles

Les comestibles sont une manière de consommer du cannabis très différente des joints habituels. Les règles de bonne conduite qui entourent ces produits diffèrent elles aussi, mais restent essentielles ! Les voici :

• Ne jamais donner de comestible à quelqu’un sans le prévenir

Dans l’idée, ça peut paraitre une blague amusante et anodine, dans les faits, il y a là tous les ingrédients pour briser une amitié si l’expérience tourne au vinaigre. Avant de partager un comestible avec quiconque, vous devrez vous assurer d’avoir obtenu le consentement éclairé de la personne. Les biscuits et brownies infusés au cannabis sont généralement très puissants et peuvent entraîner des expériences très désagréables pour les consommateurs non préparés.

• Ne pas supposer la puissance d’un produit comestible sans l’avoir calculée

Si vous avez l’intention de préparer une fournée de produits comestibles à la maison, vous devrez vous assurer de bien faire les choses pour éviter d’ingérer accidentellement une quantité beaucoup trop importante de THC. Utilisez notre calculateur de dose pour calculer les doses et éviter de vous retrouver vous ou toute autre personne face à des effets surprenants dans le mauvais sens du terme.

• Connaître sa tolérance

Vous devez vous habituer à la façon dont votre corps réagit aux produits avant de consommer quoi que ce soit de trop puissant. Même si vous êtes capable de fumer jusqu’à épuisement ne plus avoir une miette d’herbe, les comestibles ont un effet bien différent sur le corps et l’esprit. Commencez par de petites doses et augmentez-les progressivement.

• Partager

Les produits comestibles sont un moyen unique de consommer du cannabis, surtout lorsque tout le monde y met du sien. Après avoir passé du temps en cuisine à préparer une nouvelle recette ou un lot de gélules, il n’y a rien de plus agréable que de partager vos créations ! On ne sait jamais, quelqu’un pourrait même vous rendre la pareille et vous faire gouter une de ses créations.

• Étiquettez vos préparations

Que vous vous rendiez à un festival, à une fête entre amis ou à une soirée tranquille, vous devriez toujours étiqueter clairement vos produits. Non seulement cela vous aidera à garder une trace de votre marchandise, mais cela empêchera les autres de penser qu’ils s’apprêtent à se délecter d’un mets non psychoactif.

Pourquoi le cannabis fait-il tousser ?

La toux est une réaction naturelle qui survient lorsque toute forme de fumée pénètre les poumons : c’est la réponse de notre corps aux potentiels irritants. Les experts vous diront que la toux est en fait un mécanisme de protection destiné à vous aider à vous débarrasser des substances nocives et laisser entrer l’air.

Cela dit, il est important de noter que cela n’est que temporaire, une toux légère est naturelle lorsque l’on fume du cannabis. Votre gorge pourrait être sèche et irritée, d’où sa réaction.

Si vous faites face à une toux intense ou sévère à chaque fois que vous fumez, vous feriez mieux de consulter un médecin.

Bien que vous puissiez encore toussoter de temps à autre, si vous cherchez des moyens d’éviter de tousser pendant vos séances de fumage, gardez les points suivants à l’esprit.

• Rester hydraté

Si vous toussez beaucoup lors de vos sessions fumette, votre gorge est probablement sèche. Rendez-vous service et restez hydraté. Boire un jus ou une boisson énergétique fera l’affaire, mais rien ne vaut un bon verre d’eau.

• Fumer de la weed de bonne qualité

Si certaines variétés provoquent de grosses toux chez vous et vos amis, c’est peut-être parce qu’elles ont été mal cultivées ou affinées. Que les têtes aient été traitées avec des produits chimiques ou qu’elles aient été exposées à une trop forte humidité, il est préférable d’être prudent et de les échanger contre de l’herbe de qualité.

• Éviter les tiges et les graines

Voici un autre signe de weed de mauvaise qualité qui vous fera tousser. Non seulement les graines et les tiges donnent lieu à une fumée de moindre qualité, mais vous vous retrouverez à payer cher pour un cannabis qui ne vous fera même pas planer. Si vous faites face à un sachet plein de graines et de tiges : dites non !

• Utiliser une feuille de qualité

De nos jours, il est possible de trouver des feuilles à rouler en chanvre ou autres fibres non blanchies et non raffinées. Évitez l’emploi de feuilles à cigarettes ou de quoi que ce soit qui n’est pas destiné à rouler des joints, car celles-ci seront surement dures avec vos poumons.

• Bien effriter

Pas besoin d’en dire plus. Un cannabis bien effrité vous offrira une expérience plus douce et plus uniforme. Cela signifie aussi moins de toux et c’est le but de toute cette partie.

• Rouler comme un pro

Un joint mal roulé peut provoquer une toux, même si le matos qu’il contient est de haute qualité. Assurez-vous que votre joint est suffisamment tassé, mais pas trop, afin qu’il puisse donner lieu à une combustion lente et uniforme. De plus, envisagez de bruler l’excédent de feuilles après le roulage pour réduire la quantité de papier inhalé.

• Ne pas mélanger cannabis et tabac

Si vous voulez que votre session fumette reste saine, oubliez le tabac. Il s’agit d’un composé chimique nocif pour vos poumons et qui vous fera tousser.

• Ne pas inhaler durant l’allumage

La fumée d’allumage sera intense et une fois que vous commencerez à inhaler, ce sera un trajet direct vers vos poumons. Personne n’a envie d’une quinte de toux de plusieurs minutes juste après la première inhalation.

• Prendre de plus petites inhalations

C’est particulièrement le cas si vous faites partie d’un groupe nombreux. Non seulement c’est le plus respectueux, mais c’est aussi la meilleure manière d’éviter de trop inhaler et de tousser comme jamais.

• Ne pas retenir la fumée

Retenir la fumée ne vous fera pas planer plus haut. Les sensations que vous ressentez ne sont pas dues au cannabis, mais à une privation d’oxygène dans le cerveau. Cette pratique n’a aucun intérêt.

• Essayer la vaporisation et la consommation de produits comestibles

Une des raisons pour lesquelles vous toussez beaucoup est due à votre méthode de consommation favorite. Évitez de fumer pendant quelque temps et choisissez plutôt la vaporisation ou même les produits comestibles.

La déontologie du cannabis pour les bangs et les vaporisateurs

Bon ! Nous avons abordé le fait de fumer des joints et d’avaler des comestibles, passons maintenant aux bangs et aux vaporisateurs : c’est parti !

• Ne pas faire tourner s’il y a encore de la fumée

Ne laissez pas de fumée stagner dans votre bang avant de le passer au prochain. Terminez le bang ou soufflez l’excès de fumée par le trou du carburateur (sans faire sortir l’eau par la douille, ne soyez pas idiot). Personne n’a envie de se retrouver avec un bang plein de fumée froide quand vient son tour.

• Ne pas être maladroit

Allez-y doucement et faites bien attention lorsqu’on vous tend un gros bang en verre soufflé par un artisan de renom. Non seulement ce genre de bang coute une blinde, mais certains sont faits à la main et sont donc uniques. Il n’y a que peu de moyen de venir tuer l’ambiance d’une session fumette plus rapidement que de mettre en pièces le bang ou le bubbler préféré de votre ami.

• Favoriser une combustion uniforme

Évitez de gaspiller votre cannabis ! Certaines douilles sont peu profondes, mais d’autres sont énormes et larges. Vous n’obtiendrez pas une combustion uniforme en dirigeant la flamme seulement vers le milieu de la douille. Déplacez votre briquet sur toute la surface de la douille pour tirer le meilleur parti de chaque bouffée.

La déontologie du cannabis dans les moments festifs

Maintenant que nous avons discuté de la bienséance qui entoure les différentes façons de consommer du cannabis, examinons les règles tacites généralement acceptées dans un contexte social.

• Demander la permission

Quelqu’un a pris le temps et fait l’effort d’organiser une fête, cette personne a même pris soin de vous inviter. La dernière chose que vous voulez faire c’est de vous montrer ingrat et de venir ruiner l’ambiance en vous allumant un gros spliff sans permission. Il faut toujours demander l’accord. N’allez pas non plus simplement supposer que le simple fait de l’allumer dehors vous excusera. Soyez poli.

• Respecter les non-fumeurs

De nombreuses personnes choisissent de ne pas fumer de cannabis et certaines n’en supportent même pas l’odeur. Si vous êtes entouré de beaucoup de monde, faire le tour des gens pour savoir ce que chacun pense de votre consommation de cannabis n’est même pas envisageable. Quittez simplement les lieux lorsque vous voulez fumer et revenez avec les yeux rouges et la banane.

• Agir à la fois de manière inclusive et discrète

Ne supposez pas que toutes les personnes que vous ne connaissez sont opposées au cannabis. Ce serait manquer l’occasion de faire de superbes rencontres ! Proposez aux personnes que votre radar à stoner a repérées, puis allez fumer dans un endroit discret pour éviter toute attention indésirable et tout conflit éventuel.

La déontologie du cannabis lors des concerts

Vous vous apprêtez à aller voir l’un de vos groupes préférés en concert, devriez-vous y aller les poches pleines de weed ? Découvrez ci-dessous les règles de politesse qui régissent la consommation et l’usage de l’herbe dans les festivals et les concerts.

• Faire attention à ce qui nous entoure

Vous vous trouvez dans une petite salle ou dans une immense arène en plein air ? Il est évident que vous aurez plus de facilité à fumer dans ce dernier que dans le premier. Si vous êtes dans une petite salle, sortez si vous voulez fumer. Connaissez aussi votre public. Vous pouvez facilement vous retrouver au milieu d’un nuage de fumée lors d’un concert de reggae, mais il est beaucoup moins probable que ce soit le cas lors d’une représentation de l’orchestre philharmonique de Moscou.

• Faire tourner avec prudence

Vous bougez sur des rythmes endiablés. Le concert et votre weed sont en parfaite synergie. Tout d’un coup, vous vous sentez d’humeur généreuse. Avant de commencer à faire tourner cet énorme blunt que vous tenez du bout des doigts, évaluez rapidement ce qui vous entoure. L’ambiance est calme et tranquille ou au contraire bruyante et agitée ? Avez-vous des chances de récupérer votre blunt ou va-t-il disparaître dans la masse ?

• Garder un œil sur la sécurité

Les agents de sécurité des festivals sont très habitués à l’odeur du cannabis et à la vue de ses consommateurs. Cependant, ne soyez pas trop arrogant. Respectez ces personnes qui travaillent en sortant au moins de leur champ de vision avant de faire quelque chose qu’ils sont censés interdire.

Noter ces astuces pour fumer du cannabis

En tant que fumeur vétéran, vous connaissez déjà ces astuces. Mais si vous êtes novice, alors beaucoup de tout ça sera nouveau. Peu importe votre niveau d’expertise, ces bonnes et mauvaises pratiques sont importantes à noter et tout le monde a besoin de temps en temps d’une piqure de rappel.

Mention légaleCe n’est un secret pour personne que l’Homme a un impact considérable sur la planète. Si fumer du cannabis nous rapproche souvent de la nature, cela peut aussi nous amener à contribuer accidentellement (ou intentionnellement) à ce gâchis.

Chez Royal Queen Seeds, nous vous encourageons à ne pas laisser de traces de vos actions. Que vous campiez dans les bois, que vous vous détendiez sur la plage ou que vous profitiez de votre parc local, ramenez toujours vos déchets chez vous ou jetez-les dans les poubelles adéquates.

Pensez également aux risques d’incendie : ne faites jamais tomber de cendres encore chaudes sur des zones de végétation sèche.

Stay Cultivated.