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Des plantes qui ressemblent au cannabis
Vous seriez surpris de constater le nombre de plants qui ressemblent au cannabis. Bien sûr, n’importe quel cultivateur chevronné peut les différencier, mais ces espèces peuvent faire office de camouflage pour ceux moins initiés. Découvrez ces neuf plantes qui ressemblent à la marijuana ainsi que leurs propres caractéristiques uniques.
Le cannabis est une espèce unique dans le règne végétal. Aucune autre plante ne produit une telle abondance de cannabinoïdes et il est difficile de trouver une autre espèce qui dégage une odeur aussi distincte. De plus, très peu de plantes ont eu un impact aussi important sur la culture humaine au cours de l’Histoire en termes d’utilisation comme culture industrielle et à des fins holistiques et récréatives.
9 plantes qui ressemblent à la marijuana
Cependant, malgré ses nombreuses caractéristiques exclusives, le cannabis partage certains aspects de son apparence avec multiples autres espèces. Le cannabis a définitivement une apparence distincte, mais il existe de nombreuses plantes qui possèdent des structures de feuilles ou des tiges similaires. Les différences sont évidentes pour l’œil entraîné, mais les nouveaux venus risquent davantage d’être déconcertés. En gardant cela à l’esprit, les cultivateurs de cannabis en extérieur peuvent donc utiliser ces plantes pour déguiser leur culture !
Mais avant de vous lancer et de remplir votre jardin d’espèces ressemblant au cannabis, considérez que ces plantes ne couvriront probablement pas l’odeur des terpènes de votre weed. De plus, les voisins pourraient les confondre avec de véritables plants de cannabis et en informer les autorités. Si vous pensez que les plantes qui ressemblent au cannabis peuvent ajouter de la valeur à votre jardin de weed, alors vous devriez absolument consulter la liste ci-dessous ! D’autre part, ces plantes sont tout simplement divertissantes à cultiver seules et surtout si vous voulez cultiver du cannabis, mais que votre situation ne vous le permet pas.
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Ketmie écarlate (Hibiscus coccineus)
Si vous voulez ajouter l’élégance du cannabis à votre jardin sans l’arôme envahissant et le risque de se faire prendre, la ketmie écarlate (également connue sous le nom d’hibiscus « Étoile du Texas ») constitue une excellente option. Cette espèce rustique appartient à la famille des Malvaceae et pousse dans toute la plaine côtière du sud-est des États-Unis où elle s’épanouit dans les marécages, les marais et les fossés. Les plantes atteignent une hauteur de 180–240 cm, ce qui est bien plus grand que les petites espèces indica et à autofloraison, mais suffisamment large pour passer pour des variétés sativa imposantes.
La ketmie écarlate pousse de manière pérenne. Bien qu’elle se dessèche à l’arrivée des premières gelées, elle revient à la vie au printemps. L’espèce produit de magnifiques fleurs à cinq pétales qui attirent les principaux pollinisateurs tels que les colibris, les papillons et les abeilles. Outre les fleurs, la plante possède également de grandes feuilles (de 12–15 cm de large) qui ressemblent beaucoup au cannabis, grâce à leurs longues folioles distinctes.
Bien qu’elle partage certaines caractéristiques visuelles avec le cannabis, la ketmie écarlate présente quelques différences clés qui permettent aux personnes expérimentées de distinguer facilement les deux plantes. Tout d’abord, la plupart des feuilles de cannabis comportent 7–9 folioles, alors que les feuilles de la ketmie écarlate en comportent 5 (3 grandes et 2 petites). Certaines variétés de l’espèce présentent également des feuilles très petites et fines qui ne ressemblent pas beaucoup au cannabis et d’autres possèdent des tiges d’un rouge profond qui sont un signe flagrant.
Si cette plante a sa place dans votre jardin, vous devez connaître quelques points clés de sa culture. La ketmie écarlate aime avoir des racines humides (elle a évolué dans un marais, après tout), vous devez donc vous assurer de ça en permanence, surtout pendant les étés chauds. Bien que les parties au-dessus du sol dépérissent pendant l’hiver, le système racinaire survit. Ajoutez une épaisse couche de paillis à l’automne pour isoler le sol et retenir l’humidité.
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Tagète des décombres (Tagetes minuta)
La tagète des décombres ne ressemble pas beaucoup au cannabis de près, mais de loin, vous pourriez facilement confondre ce membre de la famille des Asteraceae avec un cultivar sativa dégingandé. Également connue sous le nom de « wild marigold » et « black mint », cette demi-hardy annuelle est originaire de la moitié sud de l’Amérique du Sud. Toutefois, après l’arrivée des Espagnols dans la région, la plante s’est répandue dans le monde entier de l’Amérique du Nord et de l’Europe à l’Afrique.
Dans les Andes, l’herbe porte le nom de Wacatay ou Huacatay. Traditionnellement, les habitants de cette région utilisaient lla tagète des décombres comme herbe culinaire et vous la trouverez fréquemment dans les épiceries locales sous forme de pâte dans un conteneur. Cependant, cette plante n’est pas tolérée par tous et elle provoque des éruptions cutanées et des photodermatites chez certains consommateurs.
Alors, comment se compare-t-elle exactement au cannabis ? À plusieurs mètres de distance, les tiges longues et étroites et les feuilles pointues donnent à la plante l’apparence de variétés sativa non étêtées. Cependant, si vous vous approchez un peu plus près, vous découvrirez des différences très évidentes : ce sont les feuilles qui la trahissent. Alors que les folioles des feuilles de cannabis dépassent toutes d’une même feuille, les folioles de la tagète des décombres sont en fait de petites feuilles individuelles reliées à la tige. Cette espèce commence également à fleurir en octobre et produit de minuscules fleurs blanches, bien différentes des têtes bulbeuses des plants de cannabis.
Si vous voulez cultiver la tagète des décombres, semez les graines à l’intérieur dès février ou à l’extérieur en mai. La germination s’effectue en deux semaines. Une fois que vos plantes sont assez grandes pour être manipulées, transplantez-les dans du terreau ordinaire et placez-les dans une zone en plein soleil.
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Kénaf (Hibiscus cannabinus)
Le kénaf présente une ressemblance frappante avec le chanvre industriel. Alors que les variétés de cannabis cultivées pour leurs fleurs sont touffues, compactes et chargées de branches de têtes, les variétés de chanvre industriel sont grandes, allongées et principalement constituées de tiges. Les fabricants utilisent ensuite les fibres robustes pour créer toutes sortes de matériaux comme du papier, des cordes et des bioplastiques.
En plus de son apparence, le kénaf a une fonction similaire à celle du chanvre. Également connue sous le nom de chanvre du Deccan, cette plante imposante appartient à la famille des Malvaceae et atteint une hauteur de 3,5 m. De nombreux pays cultivent le kénaf pour ses fibres avec notamment l’Inde, l’Afrique du Sud et la Thaïlande et l’utilisent pour fabriquer du papier, des vêtements, des isolants, des litières pour animaux et des mélanges de culture sans terre. Tout comme les graines de chanvre, les graines de kénaf sont utilisées pour fabriquer une huile comestible riche en acides gras oméga-3 et oméga-6.
Le kénaf et le chanvre partagent de nombreuses similitudes morphologiques. Tout d’abord, ils présentent tous deux des tiges hautes, étroites et ligneuses. Leurs feuilles se ressemblent également. Les feuilles du kénaf comportent sept folioles distinctes bien qu’elles soient plus rondes et volumineuses que celles du cannabis. Les plantes de kénaf produisent également des fleurs blanches, jaunes ou violettes ressemblant à des coquelicots ne ressemblant en rien aux branches de têtes du chanvre.
Le kénaf peut s’avérer utile pour dissimuler vos plants de cannabis. Cependant, vous aurez besoin d’un espace conséquent et vous devrez positionner vos plants de cannabis au sud de vos spécimens de kénaf pour éviter que ces derniers ne fassent de l’ombre aux premiers. Le kénaf pousse mieux dans un sol sablonneux et bien drainé. Si vous avez affaire à un sol argileux dans votre jardin, complétez-le avec de la perlite ou construisez des parterres surélevés et remplissez-les d’un substrat meuble. Arrosez généreusement vos plantes tout au long de la saison de culture et appliquez une épaisse couche de paillis pour maintenir le sol nourri avec beaucoup de matière organique.
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Érable du Japon (Acer palmatum)
Vous avez probablement déjà rencontré l’érable du Japon dans votre quartier. Les gens mettent souvent cette plante en valeur devant chez eux et de nombreux jardiniers créent de magnifiques arbres ressemblant à des bonsaïs en utilisant des techniques de taille. Si vous avez vu cet arbre dans votre quartier, il est probable que vous ayez dû cligner plusieurs fois ou vous frotter les yeux pour confirmer que vous n’étiez pas tombé sur un plant de cannabis.
Cette espèce d’arbre est originaire du Japon, de la Corée, de la Chine, de la Mongolie orientale et du sud-est de la Russie. Après l’avoir domestiquée, l’Homme a développé une longue liste de cultivars différents, avec des formes et des couleurs de feuilles variées. La plupart de ces variétés atteignent 6–10 m de hauteur et 5–10 m de largeur à maturité. Selon la variété, les feuilles sont soit vert foncé, soit rouge foncé. Cependant, la forme ressemble presque toujours à celle du cannabis : 7 fines folioles qui donnent un aspect presque identique.
Pourtant, cette espèce développe une tige épaisse et ligneuse qui la distingue de votre culture de weed. Cela dit, si vous cultivez plusieurs plantes dans de petits conteneurs, elles conserveront des tiges relativement fines qui peuvent aider à dissimuler vos précieux plants. Si vous envisagez de cultiver de l’érable du Japon, cherchez à élever vos arbres dans un endroit ensoleillé et protégé du vent. Comme cet arbre a évolué dans les régions montagneuses, il prospère dans un sol meuble et bien drainé avec un pH acide à neutre entre 4,5 et 7.
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Arbre corail (Jatropha multifida)
Jatropha multifida – quel binomial ! Cette magnifique plante est tout aussi exotique qu’elle en a l’air. Membre de la famille des Euphorbiaceae, l’espèce est originaire du Mexique et des Caraïbes, mais on la trouve maintenant dans les jardins du monde entier de l’Afrique à l’Asie du Sud-Est. Dès que l’on pose les yeux sur cette plante, on comprend pourquoi elle a voyagé si loin.
Bien qu’il soit considéré comme un arbre, l’arbre corail n’est pas très grand. Ses larges feuilles nourricières ressemblent à celles produites par les cultivars indica classiques : la présence de 9 folioles aide à défendre la mascarade. Si vous cultivez cette plante dans un conteneur de taille moyenne, elle prend également la hauteur et la largeur d’une variété indica touffue, ce qui constitue une option parfaite pour déguiser vos variétés assommantes préférées. Si elle conserve une apparence étonnamment proche du cannabis pendant la phase végétative, cela change rapidement lorsqu’elle commence à fleurir. Lors de la floraison, elle produit des bouquets rouge vif qui dépassent de la canopée feuillue en dessous, ce qui la distingue de tous les plants de cannabis environnants.
En tant qu’espèce tropicale, vous devrez vivre assez près de l’équateur (zones USDA 10–20) pour cultiver cette espèce. Ces plantes ont besoin d’un sol fertile qui se draine rapidement et sont plus performantes en plein soleil. Bien que l’arbre corail résiste facilement à la plupart des parasites, il est une cible adorée des pucerons.
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Fleur-araignée (Cleome spinosa)
Que vous souhaitiez camoufler vos plants de cannabis ou simplement ajouter un peu de beauté à votre jardin, vous ne pouvez pas vous tromper avec la fleur-araignée. Pendant le début de la phase végétative, cette plante ne pourrait pas ressembler davantage au cannabis. Elle présente 7 folioles, une couleur vert foncé et des branches fines. Si vous choisissez le bon moment, vous pouvez facilement y mêler quelques plants de cannabis pour une discrétion maximale. Pour vraiment distinguer ces plantes, il faut s’approcher des folioles. Le secret ? Les feuilles de cannabis ont des bords dentelés alors que les folioles de la fleur-araignée sont lisses et arrondies.
Celle-ci se transforme lentement en une plante d’aspect totalement différent lorsqu’elle passe du stade végétatif à celui de floraison. Elle développe une tige principale large et épaisse avec une feuille protubérante occasionnelle, mais elle n’a pas la densité de la canopée moyenne du cannabis. Elle produit également de magnifiques fleurs rose-rouge, pourpres ou blanches à l’extrémité de la plante.
Cette espèce annuelle atteint une hauteur maximale de 1,5 m et ne s’étend pas à plus de 50 cm horizontalement. Les plantes ont besoin d’un sol bien drainant et d’une position orientée au sud ou à l’ouest. Cependant, elles ne se soucient pas du pH et poussent volontiers dans un sol acide, alcalin ou neutre.
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Manioc (Manihot esculenta)
Si vous êtes plus que familier avec le cannabis, vous pourriez qualifier cette comparaison de quelque peu farfelue. Cependant, pour les personnes inexpérimentées, les feuilles de manioc ressemblent beaucoup à cette fameuse feuille qu’on peut voir à la télévision et dans les journaux. Cet arbuste ligneux appartient également à la famille des Euphorbiacées (avec l’arbre corail) et est originaire d’Amérique du Sud. Comme les autres plantes de cette liste, le manioc comporte 7 folioles, mais ses veines blanches distinctes et son aspect cireux permettent de le distinguer plus facilement du cannabis que certaines autres plantes.
Bien sûr, le manioc peut aider à dissimuler des plants de cannabis de petite ou moyenne taille, mais sa véritable magie réside dans ses racines. Bien qu’il s’agisse d’une espèce pérenne, de nombreux agriculteurs choisissent de le cultiver comme une plante annuelle et de récolter ses gros tubercules à la fin de la saison. Ces parties souterraines regorgent de glucides et ne sont pas différentes des pommes de terre lorsqu’elles sont cuites. Cependant, il faut vivre dans un climat tropical pour profiter de la générosité de cette culture.
Les plants de manioc offrent les meilleurs rendements lorsqu’ils sont cultivés en plein soleil dans un sol bien drainé. Au début de la saison, posez une épaisse couche de matière organique comme paillis pour nourrir le sol autour de ces plants affamés pendant leur croissance.
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Gattilier de Chine (Vitex negundo)
Vous parlez d’une ressemblance ! Ce membre de la famille des Lamiaceae pourrait bien voler la vedette par sa ressemblance avec le cannabis. Là encore, la ressemblance réside dans les feuilles. Ce petit arbre n’a que 5 folioles par feuille, mais chacune possède des bords dentelés qui les rendent presque indiscernables de celles du cannabis. Cette espèce atteint une hauteur de 2–8 m selon son environnement et est originaire d’une longue liste de pays dont l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine et l’Inde.
Peut-on cultiver le gattilier de Chine dans son jardin ? Bien sûr, tant que vous vivez dans les zones 6 à 9. Pour atteindre leur plein potentiel, vos arbres ont besoin d’un endroit abrité et loin des vents violents. Outre l’utilisation des jeunes arbres comme toile de fond discrète pour vos plants de weed, il est intéressant de noter que les racines, les fruits, les fleurs et les feuilles de l’arbre ont une histoire d’utilisation holistique en Asie du Sud-Est.
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Houblon du Japon (Humulus japonicus)
Non seulement le houblon du Japon ressemble au cannabis, mais les deux sont en fait apparentés : les deux espèces font partie de la famille des Cannabaceae tout comme le houblon commun, le micocoulier et d’autres espèces. Bien que son nom suggère le contraire, cette plante est également originaire de Chine, de Corée et du Vietnam. Après avoir fait son chemin jusqu’en Amérique du Nord, elle est devenue prolifique et a été étiquetée comme une espèce envahissante.
Le houblon japonais produit des feuilles qui ressemblent beaucoup à celles du plant de cannabis. Malgré la présence de 7 folioles et de bords dentelés, les folioles elles-mêmes sont beaucoup plus larges que celles du cannabis. La plante possède également un mode de croissance très différent du plant susmentionné. Au lieu de développer une tige principale autonome, elle s’étend comme une vigne grimpante et domine les treillis et les plantes environnantes.
Tout comme le cannabis, cette espèce produit également des fleurs avec des trichomes qui dégagent d’agréables terpènes aromatiques. Si vous voulez cultiver du houblon du Japon, préparez-vous à le voir atteindre une hauteur de 10 m en une seule saison de croissance. Si tout se passe bien, vous pouvez tresser un treillis de houblon japonais entre vos plants de cannabis pour créer une barrière plus vraie que nature. Mais cultivez-les dans des conteneurs pour empêcher les rhizomes d’envahir votre jardin. Pour prospérer, ils ont besoin de 6–8 heures de lumière directe du soleil par jour et d’un sol riche avec un bon drainage.
Camouflez votre cannabis avec ces plantes
Voilà, tout est dit. Un certain nombre d’espèces végétales partagent des caractéristiques visuelles avec le cannabis et vous pouvez utiliser ces buissons, arbustes et arbres pour camoufler au mieux vos plants de weed. Vous pouvez facilement faire pousser vos variétés préférées de taille petite à moyenne à côté d’un jeune érable du Japon ou d’un arbre corail et de grands plants de kénaf en bonne santé pourraient même aider à couvrir de larges spécimens de sativa. Rappelez-vous simplement que vous devrez toujours faire face à l’odeur !