Dry Farming et cannabis : Le guide pour une culture durable et économe en eau

Saviez-vous qu’il est possible de cultiver des plantes gourmandes en eau, comme le cannabis, avec peu ou pas d’irrigation ? Le Dry Farming est une pratique agricole qui permet depuis longtemps de produire des récoltes abondantes dans les régions sèches.

Dans cet article, nous expliquerons ce qu’est le Dry Farming, comment cette technique fonctionne et quelles sont les meilleures variétés de cannabis pour cette méthode.

De quelle quantité d’eau le cannabis a-t-il besoin ?

Le cannabis adore l’eau. En fait, les statistiques montrent qu’un plant moyen de cannabis en Californie^[1] consomme environ 20 litres d’eau par jour en août et septembre, soit plus que le blé, le maïs, le soja, le coton ou le riz.

D’une part, cela est dû à la préférence naturelle du cannabis pour les sols bien drainés et les climats chauds. Aussi, la sélection des variétés dans le but de récoltes plus rapides et plus importantes a probablement augmenté leur demande en eau. En poussant le cannabis à produire des têtes plus grosses et un feuillage plus touffu, sa biomasse augmente, ce qui amène naturellement la plante à absorber plus d’eau pour alimenter sa croissance.

Qu’est-ce que le Dry Farming et comment cela fonctionne avec le cannabis ?

Le principe de base du Dry Farming est d’améliorer la capacité du sol à absorber et à stocker l’humidité. Par rapport à une irrigation constante qui maintient la terre humide, le Dry Farming consiste à transformer le sol ou à modifier sa composition de manière à ce que, lorsqu’il est mouillé, il soit capable de conserver l’humidité plus longtemps.

Le labourage et le désherbage, par exemple, sont des moyens d’y parvenir, mais les cultivateurs peuvent également laisser du « chaume » (parties résiduelles des plantes après la récolte) pour piéger l’eau et la neige afin d’aider à maintenir leur sol humide.

En plus de transformer leur sol, les cultivateurs qui pratiquent le Dry Farming recherchent également des variétés de cultures aux racines plus profondes ou qui soient plus aptes à pousser dans des conditions arides. Ces cultures sont parfois démarrées en intérieur, puis replantées en extérieur après que de fortes pluies aient humidifié la terre (parfois même pendant la saison des pluies). L’eau naturellement retenue par le sol peut être suffisante pour permettre à certaines cultures de traverser tout leur cycle de vie sans jamais avoir besoin d’être arrosées manuellement.

Si cela peut sembler nouveau pour le cultivateur de cannabis, le Dry Farming est utilisé depuis longtemps par les cultivateurs de produits agricoles. Aux États-Unis, par exemple, le Dry Farming est utilisé par les agriculteurs des grandes plaines, les prairies de Palouse, de Californie^[2] et de nombreuses autres régions touchées par la sécheresse et l’aridité. En dehors des États-Unis, cette technique est également utilisée en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique centrale et du Sud, en Australie et en Europe.

Voici quelques-uns des produits agricoles les plus couramment cultivés avec la technique du Dry Farming :

• Le blé
• Le tournesol
• Le coton
• Le maïs
• Le seigle

Grâce au Dry Farming en zone aride, les agriculteurs ont réussi à cultiver les plantes ci-dessus dans des régions qui reçoivent à peine plus de 200 mm de précipitations par an, notamment dans le nord-ouest de l’Argentine^[3], le désert de Thal au Pakistan^[4] et au sahel en Afrique. En se concentrant sur l’optimisation de la qualité du sol et la conservation de l’humidité, les agriculteurs de ces régions sont en mesure de surmonter les conditions locales extrêmes.

Pourquoi choisir le Dry Farming pour le cannabis ?

En plus d’être un choix respectueux de l’environnement, le Dry Farming pour le cannabis est également intéressant d’un point de vue économique. Imaginez que vous puissiez réduire vos factures d’eau et que vous n’ayez plus besoin de systèmes d’irrigation coûteux. Bien que le cannabis soit souvent associé à un mode de vie pacifique et respectueux de l’environnement, la réalité de sa culture commerciale est loin d’être verte. Les plants de cannabis consomment souvent plus d’eau que beaucoup d’autres cultures, comme nous l’avons vu plus haut. En outre, la culture du cannabis en intérieur consomme également beaucoup d’énergie, et les engrais utilisés qui ont également leurs limites peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement.

La recherche suggère, par exemple, que l’éclairage utilisé pour la culture du cannabis en intérieur demande 70 fois plus d’énergie que l’éclairage utilisé pour faire fonctionner les immeubles de bureaux commerciaux^[6]. Et c’est sans compter l’énergie utilisée pour alimenter les systèmes de ventilation, de climatisation et d’irrigation nécessaires à la culture du cannabis en intérieur.

Les producteurs de cannabis commercial dépendent aussi fortement de l’utilisation de pesticides et d’engrais pour protéger leurs plants contre les parasites et maximiser la puissance et la taille des récoltes qu’ils produisent. Les eaux de ruissellement des exploitations de cannabis peuvent donc mettre en danger l’environnement et contribuer à une accumulation de pesticides, de métaux lourds et de nutriments dans les écosystèmes locaux, en érodant les sols et en polluant l’eau. Le 2020 report on Environmental Sustainability in the Cannabis Industry de la US National Cannabis Industry Association’s ^[7], par exemple, est une excellente source pour mieux comprendre l’impact environnemental de la culture commerciale du cannabis.

Bien entendu, le Dry Farming ne peut pas résoudre tous les problèmes environnementaux liés à la culture du cannabis. Toutefois, cette technique pourrait permettre de réduire considérablement la quantité d’eau nécessaire à sa culture.

Lorsqu’elle est appliquée à des installations légales à grande échelle, l’avantage peut être énorme, évidemment. Ainsi, même les cultivateurs amateurs peuvent utiliser les techniques de Dry Farming pour maximiser la rétention d’eau dans leur jardin de cannabis et contribuer ainsi à réduire l’impact environnemental de leur culture.

Avantages du Dry Farming pour le cannabis

Outre l’avantage évident de réduire la consommation d’eau, le Dry Farming peut également être bénéfique pour les cultivateurs de cannabis de la manière suivante :

• Amélioration des arômes, des saveurs et de la puissance : Des études solides montrent que certains plants de cannabis exposés à un stress environnemental tels que la sécheresse^[8], les rayons ultraviolets^[9], les restrictions de nutriments^[10], les températures défavorables^[11] et même le stress mécanique^[12]  peuvent développer plus de cannabinoïdes et de terpènes. En aidant les plants à survivre à des conditions arides difficiles, le Dry Farming pourrait permettre aux cultivateurs de produire une herbe plus aromatique, plus savoureuse et plus puissante.
• Réduction des coûts : Sans systèmes d’irrigation coûteux, les cultivateurs peuvent économiser de l’argent sur les infrastructures, l’eau et l’entretien qu’ils demandent.
• Des récoltes fiables même dans de mauvaises conditions : Depuis l’aube de l’agriculture, nous sommes à la merci de l’environnement. Les cultivateurs de cannabis en extérieur ne sont pas différents. En exploitant les techniques de Dry Farming, les cultivateurs de cannabis peuvent maximiser leurs chances de produire de bonnes récoltes, même lorsque le climat local ne leur est pas favorable.
• Amélioration de la qualité du sol : La qualité du sol a un impact direct sur la qualité du cannabis. En améliorant la terre et sa capacité à retenir l’humidité, les cultivateurs de cannabis qui pratiquent le Dry Farming peuvent profiter de meilleurs milieux de culture.

Les défis du Dry Farming

Le Dry Farming présente des avantages évidents. Cependant, il n’est pas sans difficulté. Les défis les plus courants auxquels les cultivateurs de cannabis sont confrontés lors du Dry Farming sont les suivants :

• Le manque d’eau : Le cannabis est gourmand en eau et la plupart des cultivateurs ont recours à l’irrigation manuelle ou automatisée pour répondre à ses besoins. En revanche, dans le cas du Dry Farming, les cultivateurs de cannabis doivent apprendre à maintenir leurs plants hydratés grâce à l’humidité retenue. En cas de mauvaise gestion, la santé des plants s’en ressent, ce qui peut avoir un impact négatif sur les récoltes.
• Gérer la qualité du sol : Comme vous le verrez plus loin, le maintien d’un sol sain est crucial pour le Dry Farming, mais peut s’avérer difficile pour les cultivateurs de cannabis, en particulier ceux qui sont habitués à la culture hydroponique. Le Dry Farming nécessite une bonne compréhension de la structure du sol et de la culture biologique pour garantir de bons rendements.
• Maintenir des plants sains : Sans irrigation, les plants de cannabis peuvent devenir plus sensibles aux carences en nutriments et au stress environnemental. Avec le Dry Farming, les cultivateurs de cannabis doivent apprendre à atténuer ces problèmes en maintenant un milieu de culture sain tout au long du cycle de culture.
• Gérer le stress des plants : Le cannabis s’épanouit dans des conditions contrôlées, mais le Dry Farming expose les plants à la chaleur, à la sécheresse et à d’autres formes de stress. Lorsqu’ils sont gérés correctement, ces facteurs de stress peuvent en fait améliorer la croissance des plants. Dans le cas contraire, ils peuvent s’avérer préjudiciables.

Démarrer avec le Dry Farming : Comment l’utiliser pour cultiver une herbe de qualité à la maison

Le Dry Farming est le plus souvent utilisé par les producteurs commerciaux, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas utiliser cette technique pour améliorer votre culture de cannabis à la maison. Ci-dessous, nous allons vous présenter quelques conseils de base pour le Dry Farming que vous pourrez utiliser pour améliorer votre culture tout en minimisant la consommation d’eau.

Choisir le bon emplacement pour le Dry Farming

• Culture en extérieur : Le Dry Farming se fait traditionnellement en extérieur, où les pluies naturelles peuvent arroser les plantes et humidifier le sol. Si vous souhaitez cultiver en intérieur, vous pouvez utiliser un réservoir d’eau de pluie pour recueillir les précipitations et arroser vos plants. Vous pouvez également utiliser les amendements mentionnés ci-dessous pour aider votre sol à conserver l’humidité plus longtemps.
• Optimisez l’éclairage : Le cannabis a besoin de beaucoup de lumière pour se développer. Choisissez donc un espace extérieur bien éclairé pour faire pousser vos plants. En intérieur, utilisez des lampes de culture de qualité et tous les contrôles environnementaux nécessaires pour donner à vos plants les bonnes conditions de croissance.

Conseils spécifiques de préparation du sol pour le Dry Farming

La qualité de votre sol est essentielle pour que vous puissiez pratiquer le Dry Farming. Bien que chaque cultivateur puisse préparer son sol de manière légèrement différente en fonction de ses préférences, des exigences de ses cultures et du climat local, il existe quelques principes de base que vous pouvez suivre pour commencer :

• Utiliser des amendements pour le sol : L’argile, le compost, les vers de terre, la mousse de tourbe et le fumier peuvent tous contribuer à enrichir le sol et à améliorer sa capacité à retenir l’eau. La vermiculite est un autre amendement courant qui peut améliorer la rétention d’eau.
• Le paillage : Le paillage avec des pierres, de la paille et du paillis permet d’isoler le sol et de minimiser la quantité d’eau perdue par évaporation.
• Creuser profondément (ou utilisez des parterres) : L’un des principes du Dry Farming consiste à planter profondément dans le sol pour que les racines puissent accéder à l’humidité stockée. Pour ce faire, vous pouvez planter directement dans le sol ou dans des parterres. En général, il est conseillé d’ameublir le sol sur au moins 30-45 cm de profondeur pour favoriser la pénétration des racines et l’absorption de l’eau.
• Minimiser le labourage : Le travail du sol est important pour le Dry Farming, car il permet de débarrasser le sol des mauvaises herbes qui peuvent se disputer le peu d’eau disponible pour vos plantes. Cependant, le labourage régulier détruit également la structure du sol, ce qui affecte sa capacité à conserver les nutriments et l’eau. En limitant le labourage et en préparant un sol de qualité, vous pouvez limiter les mauvaises herbes dans votre jardin tout en préservant votre milieu de culture.

Techniques de plantation du Dry Farming

• Commencer pendant la saison des pluies : Si vous vivez dans une région où les pluies sont saisonnières, vous devriez vous assurer que votre sol absorbe autant que possible ces précipitations naturelles. Il est également utile de recueillir l’eau de pluie dans un réservoir. Ensuite, vous devrez planter votre cannabis le plus proche possible de la saison des pluies. Bien entendu, les plants de cannabis en floraison n’aiment pas l’humidité, il serait donc judicieux de sortir les plantes végétatives durant la saison des pluies et de faire coïncider la floraison avec la saison sèche.
• Espacer davantage les plants : Contrairement aux jardins traditionnels, le Dry Farming nécessite un espacement plus important des plants afin de réduire la concurrence pour l’humidité du sol. Essayez de planter votre cannabis à une distance d’au moins 90-150 cm.
• Choisir les bonnes variétés : Les variétés de cannabis robustes, résistantes à la sécheresse et dotées d’un système racinaire puissant constituent le meilleur choix pour le Dry Farming. Voir nos recommandations de variétés plus bas.

Conseils pour entretenir un jardin de cannabis en Dry Farming

Suivez les directives ci-dessus et vous serez sur le bon chemin pour démarrer votre jardin de cannabis en Dry Farming. Pour l’entretenir, veillez à :

• Éviter l’irrigation : Le principe du Dry Farming est de minimiser l’irrigation autant que possible. Bien sûr, cela ne signifie pas que vous devriez laisser vos plants mourir de soif – cependant, vous ne devriez les arroser que de façon minimale en utilisant, si possible, de l’eau de pluie que vous aurez récupérée dans un réservoir.
• Surveiller l’humidité du sol : Les humidimètres sont indispensables pour les cultivateurs de cannabis qui pratiquent le Dry Farming. Utilisez-les pour prélever régulièrement des échantillons de la teneur en eau de votre sol et assurez-vous que vos plants ont toujours accès à suffisamment d’eau. Utilisez l’irrigation lorsque les niveaux d’humidité tombent en dessous de ce qu’ils devraient être (voir ci-dessous).
• Favoriser la croissance des racines en profondeur : Un arrosage régulier et superficiel favorise la croissance de racines faibles et superficielles. En Dry Farming, éviter autant que possible l’irrigation favorise la croissance de systèmes racinaires plus profonds et plus résistants.
• Utiliser des plantes compagnes : Alors que les mauvaises herbes peuvent concurrencer vos plants de cannabis pour l’eau, les plantes compagnes peuvent faire l’inverse. Il existe de nombreuses cultures (laitue, herbes à feuilles comme le persil, fraises, etc.) que les cultivateurs de cannabis peuvent utiliser pour favoriser la rétention d’eau dans leurs jardins.

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Les meilleurs taux d’humidité du sol pour le cannabis

Pour cultiver du cannabis en Dry Farming, vous devez maintenir un taux d’humidité du sol sain. En général, les meilleurs taux d’humidité du sol pour le cannabis sont les suivants :

• 50-70 % pendant la phase de semis
• 40-70 % pendant la phase de végétation (la plupart des variétés donnent de meilleurs résultats à environ 40-50 %, mais il y a des exceptions)
• 40-50 % pendant le début de la floraison
• 30-40 % pendant la floraison tardive

Quelles sont les meilleures variétés de cannabis pour le Dry Farming?

Le Dry Farming pour le cannabis nécessite des variétés qui sont naturellement adaptées pour s’épanouir dans des conditions arides. Recherchez des cultivars qui sont robustes, résistants à la sécheresse et aux parasites et pathogènes. Plus important encore, recherchez des variétés capables de développer des systèmes racinaires profonds qui peuvent accéder à l’humidité souterraine. Voici quelques bonnes options :

• Durban Poison: Originaire d’Afrique du Sud, la Durban Poison est une pure sativa connue pour sa résistance aux climats chauds et secs. Elle développe des racines profondes et est naturellement résistante aux parasites et aux moisissures.
• Afghan Kush: Originaire des régions montagneuses d’Afghanistan, cette variété indica est bien adaptée aux conditions arides. Sa nature robuste lui permet de résister à la sécheresse et elle est également capable de développer des racines profondes. Comme d’autres landraces, l’Afghan Kush est naturellement résistante aux parasites et aux pathogènes.
• Acapulco Gold: Cette variété légendaire de sativa est originaire du Mexique, où elle s’est naturellement adaptée aux conditions locales depuis des décennies (voire des siècles). Elle supporte facilement les conditions chaudes et arides et développe des systèmes racinaires profonds.

Chez Royal Queen Seeds, nous avons développé plusieurs variétés issues de ces lignées recherchées. Consultez les variétés suivantes de notre catalogue pour votre projet de Dry Farming :

Special Kush 1: Descendante de l’Hindu Kush, la Special Kush 1 a hérité d’une génétique très résistante. Elle supporte facilement les climats chauds et peut atteindre des hauteurs impressionnantes, surtout en extérieur.

Special Kush 1

Special Kush 1

	Afghan x Kush
	425 - 475 gr/m2
	60 - 100 cm
	7 - 8 Semaines
	THC: 17%

	Sativa 20% Indica 80%
	500 - 550 gr/plant
	200 - 270 cm
	Fin de Septembre
	Assommant, Lourd, Physiquement Relaxant

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ICE (Indica Crystal Extreme): L’ICE descend des Afghan, Northern Lights et Skunk. Ce mélange génétique permet d’obtenir une variété vigoureuse avec une excellente résistance à la sécheresse, à la chaleur, aux parasites et aux pathogènes. L’ICE pousse également en hauteur et produit d’excellents rendements.

Ice

Ice

	Afghan x Northern Light x Skunk
	400 - 450 gr/m2
	80 - 120 cm
	8 - 10 Semaines
	THC: 18%

	Sativa 10% Indica 90%
	500 - 550 gr/plant
	150 - 200 cm
	Septembre
	Assommant, Physiquement Relaxant

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Royal AK: La Royal AK est la version de la légendaire AK-47 de Royal Queen Seeds. Issue de variétés colombiennes, mexicaines, thaïlandaises et afghanes, c’est une variété robuste qui s’épanouit dans n’importe quel environnement et produit des têtes de qualité.

Royal AK

Royal AK

	Columbian, Mexican, Thai & Afghan
	525 - 575 gr/m2
	80 - 140 cm
	8 - 9 Semaines
	THC: 19%

	Sativa 60% Indica 40%
	600 - 650 gr/plant
	130 - 170 cm
	Début d`Octobre
	Assommant, Clair, Équilibré

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L’avenir du Dry Farming pour la culture du cannabis

Le changement climatique est une véritable préoccupation pour l’ensemble de l’humanité. Depuis la fin du XIXᵉ siècle, la température à la surface de la Terre a augmenté d’environ 1 °C, la majeure partie du réchauffement s’étant produite au cours des 40 dernières années. Cette augmentation de la température est liée au réchauffement des températures océaniques, au recul des glaciers et à des phénomènes météorologiques extrêmes^[13] tels que les incendies de forêt de 2025 en Californie du Sud.

Bien entendu, le secteur agricole ressent les effets du changement climatique comme peu d’autres. Des études montrent, par exemple, que l’augmentation des températures mondiales a un impact direct sur les rendements de cultures essentielles comme le blé^[14].

Il est temps pour l’industrie du cannabis de prendre le changement climatique en considération. Si le cannabis légal veut rester un secteur viable et pertinent dans les décennies à venir, il est grand temps d’adopter des pratiques de culture plus durables. Étant donné que l’herbe est souvent cultivée dans des régions chaudes comme la Californie, le Maroc, l’Espagne et certaines parties de l’Australie (beaucoup de ces régions sont déjà confrontées à des pénuries d’eau), il est devenu très important de cultiver le cannabis en prenant compte de la consommation d’eau.

Dry Farming : Cultiver du cannabis avec moins d’impact sur l’environnement

Heureusement, comme nous l’avons vu dans cet article, il est tout à fait possible d’utiliser le Dry Farming pour révolutionner la culture du cannabis. Tout d’abord, la technique du Dry Farming est déjà utilisée dans le monde entier. L’industrie du cannabis dispose donc de cas réels à étudier et à convertir. De plus, l’industrie du cannabis a l’avantage de travailler avec une plante bien adaptée aux pratiques du Dry Farming – le cannabis se développe sous des climats chauds et secs, et des facteurs de stress comme la sécheresse peuvent même améliorer la qualité des têtes de la plante.

Vous souhaitez vous engager dans la voie d’une culture durable du cannabis ? Utilisez les conseils que nous vous avons donnés ici pour cultiver des plants de qualité chez vous, tout en utilisant moins d’eau. Parcourez notre gamme complète de graines de cannabis résistantes à la sécheresse et commencez votre culture durable dès aujourd’hui.