The RQS Blog

.


By Steven Voser

Le cannabis est considéré par la plupart des gens comme une substance inoffensive et beaucoup de passionnés et défenseurs argumentent un peu trop rapidement quant à son profil de sécurité.

La réalité est tout autre et bien plus complexe. Le cannabis est un plant incroyablement compliqué capable de produire des centaines de composés différents en diverses concentrations. Et même si l’on pense connaître tout ce qu’elle peut nous offrir, il n’est pas rare qu’un consommateur vétéran se retrouve confronté à des effets secondaires nuisibles après avoir inhalé sur un joint.

La clé pour comprendre et outrepasser les potentiels effets secondaires du cannabis est de prendre en compte tous ses tenants et aboutissants d’un œil averti et objectif.


Comprendre la chimie du cannabis

Pour mieux comprendre les effets secondaires uniques du cannabis, nous devons au moins avoir d’abord une compréhension basique de la chimie unique de la plante.

Le cannabis est une espèce végétale chimiquement très complexe capable de produire plus de 400 composés actifs. Ces produits chimiques se trouvent dans la résine du plant, via de petits cristaux collants (appelés trichomes) qui se forment sur les fleurs des plants femelles matures et non pollinisés. C’est là que vous trouverez non seulement le THC, mais aussi des dizaines d’autres cannabinoïdes tels que le CBD, le CBN, le CBG, le THCV, et la liste est non-exhaustive !

Lorsque nous consommons du cannabis, nous devons également tenir compte du fait que ses effets varient en fonction de la chimie de notre corps. Les composés du cannabis interagissent avec le système endocannabinoïde humain (SEC), un système de régulation complexe responsable de la régulation de multiples processus comme la gestion de nos émotions et humeurs à notre appétit. Lorsqu’ils pénètrent dans notre corps, les composés du cannabis peuvent à la fois augmenter ou diminuer l’activité du système endocannabinoïde, produisant ainsi les effets emblématiques et les effets secondaires associés au plant.

Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas vis-à-vis de la façon dont les différents composés interagissent avec notre corps. Malheureusement, nous sommes incapables de prédire ou de manipuler, dans une large mesure, les effets du cannabis.

En raison de ces interactions inconnues, les effets secondaires négatifs ou « indésirables » du cannabis peuvent parfois nous surprendre.

Comprendre la chimie du cannabis

Comprendre l’effet (high) du cannabis

Le cannabis prodigue un large éventail d’effets, mais le plus emblématique est sans doute le « high » induit par le THC (tétrahydrocannabinol). Un high est souvent caractérisé par :

Euphorie

 Relaxation physique

Sens exacerbés ou altérés

Modification de la perception du temps

Amélioration de l’humeur

Augmentation de l’appétit

Le THC produit ces effets en se liant directement aux récepteurs CB1 conçus pour recevoir des substances chimiques produites en interne comme l’anandamide ou le 2-AG. La structure chimique du THC étant similaire à celle de l’anandamide, il se lie parfaitement aux récepteurs CB1. Lorsqu’il le fait, il augmente ou diminue le système endocannabinoïde (en fonction de l’endroit du corps où se trouve le récepteur CB1), créant les effets que nous avons mentionnés précédemment ainsi que les effets secondaires que nous mentionnerons ci-dessous.

Quels sont les effets secondaires du cannabis ?

Les composés du cannabis peuvent produire toutes sortes d’effets sur notre corps. En général, nous considérons les effets secondaires comme des effets indésirables ou désagréables qui résultent souvent directement du fait de fumer, vaporiser, d’ingérer ou de consommer du cannabis d’une autre manière.

  • À court terme

Parmi les effets secondaires à court terme les plus courants on aura :

Anxiété et confusion

Bien que de nombreuses personnes attestent avoir consommé du cannabis pour réduire l’anxiété ou croient qu’il peut aider à soulager les symptômes liés, ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, dans une enquête réalisée en 2017[1], on a demandé à plus de 9 000 participants s’ils croyaient ou non que le cannabis avait des vertus médicales. Bien que plus de 80 % des participants aient répondu positivement et que près de la moitié d’entre eux aient cité le « soulagement de l’anxiété, du stress et de la dépression » comme l’un des avantages potentiels du plant pour la santé, il n’est pas rare que les gens ressentent une anxiété et une paranoïa accrues peu après avoir consommé du cannabis riche en THC.

La raison pour laquelle les variétés riches en THC peuvent avoir cet effet n’est pas tout à fait claire, mais cela pourrait être lié à certains des facteurs suivants :

Le THC peut se lier aux récepteurs de l’amygdale

La zone du cerveau responsable du traitement, de la contextualisation et de la mémorisation de nos émotions. Une augmentation soudaine du THC après avoir fumé, ingéré ou vaporisé du cannabis peut surstimuler cette zone provoquant anxiété, peur et paranoïa.

Certaines personnes peuvent naturellement être plus sensibles au THC que d’autres

Les consommateurs de cannabis de longue date ont particulièrement tendance à être désensibilisés aux effets du cannabis, car ils y ont développé une tolérance.

Un autre facteur potentiel est un trouble anxieux sous-jacent

Si par exemple vous souffrez d’un certain degré d’anxiété sociale, il se peut que vous trouviez que la consommation de cannabis dans un contexte social vous rende plus anxieux que détendu.

Augmentation du rythme cardiaque et hypertension

Là encore, des études suggèrent que le cannabis peut augmenter ou diminuer le rythme cardiaque et la pression artérielle selon la manière et le moment où vous le consommez. Il semblerait cela dit que le cannabis produise une courte poussée d’hypertension presque immédiate après la consommation.

En 2008, le Handbook of Experimental Pharmacology a publié une étude détaillée[2] de la pharmacologie cardiovasculaire des cannabinoïdes. L’étude a examiné en détail un grand nombre d’études portant sur les effets cardiovasculaires du cannabis, tant in vivo qu’in vitro. Dans l’ensemble, la recherche a conclu que le système endocannabinoïde joue un rôle crucial dans la médiation de notre rythme cardiaque et de notre pression cardiaque.

En général, lorsque vous fumez, vaporisez ou ingérez du cannabis riche en THC, vous pouvez passer par une brève période d’hypertension caractérisée par de la tachycardie, un rythme cardiaque irrégulier, des difficultés à respirer ou une hyperventilation. Heureusement, ces symptômes sont généralement de courte durée et peuvent être suivis d’une période prolongée d’hypotension (expliquée plus en détail ci-dessous).

Augmentation du rythme cardiaque et hypertension

Tension artérielle basse

Les mêmes recherches qui mettent en évidence les effets hypertensifs du cannabis montrent également qu’il peut provoquer une baisse de la tension artérielle. La plupart des usagers disent ressentir ces effets après la brève période d’hypertension décrite ci-dessus, mais n’oubliez pas que l’expérience du cannabis est différente pour chaque individu.

Les signes d’hypotension que vous pourriez ressentir après avoir consommé du cannabis sont les suivants :

Des déséquilibres et des vertiges, notamment lorsque vous vous levez de votre siège

Des nausées

Déshydratation ou augmentation de la soif

Vision floue

Difficulté à se concentrer

Peau froide, moite et pâle

Psychose et paranoïa

Les mots psychose et paranoïa peuvent sembler effrayants, et quiconque a vécu un épisode psychotique ou paranoïaque peut attester de l’horreur. Malheureusement, alors que la weed peut servir de « tranquillisant » idéal pour certaines personnes, elle peut provoquer une psychose ou de la paranoïa à court terme chez d’autres.

Les signes de la psychose induite par le cannabis (PIC) sont les suivants :

Hallucinations et des délires

Paranoïa et profondes convictions paranoïaques

Perceptions gravement altérées

Déconnexion effrayante de la réalité

Le verdict n’a pas encore été rendu sur les causes ou la véritable raison d’une psychose induite par le cannabis. Alors que le folklore prohibitionniste croit que le cannabis peut induire une psychose, des recherches[3] plus récentes et moins politisées suggèrent que le cannabis n’exacerbe pas les troubles psychotiques chez les personnes qui n’y sont pas déjà prédisposées.

Un bad trip

Quiconque connaît le cannabis et ses effets est probablement familier avec l’idée de faire un « bad trip ». Si vous consommez du cannabis, il y a de fortes chances que vous ayez déjà fait un bad trip vous-même ou que vous ayez soutenu quelqu’un qui en a fait un.

Ce qui constitue un bad trip varie considérablement d’un individu à l’autre. Cependant, en général, nous le décririons comme toute expérience de cannabis désagréable ou criblée d’effets secondaires indésirables comme ceux mentionnés dans cet article.

Le « coma fumylique »

Le « coma fumylique » ou « greening out » est l’équivalent pour la weed de l’évanouissement après avoir bu trop d’alcool. Avant d’être inconscientes, les personnes qui s’évanouissent peuvent avoir des nausées, de l’anxiété, des vertiges, des hallucinations ou des étourdissements.

Bouche sèche

La bouche sèche ou xérostomie est un effet secondaire de notre corps qui ne produit pas assez de salive. De nombreuses substances peuvent provoquer une bouche sèche, notamment le tabac, l’alcool, le café et le cannabis. Bien que ce ne soit pas un effet secondaire grave de la consommation de cannabis, il peut être désagréable à gérer.

Un bad trip

Gorge et poumons douloureux

Alors que les connoisseurs aiment affirmer que fumer du cannabis est plus sûr que fumer du tabac ou des cigarettes, c’est tout bonnement faux. De **nombreuses études[4] ont analysé la fumée de cannabis et ont montré qu’elle contenait plusieurs des produits chimiques présents dans la fumée de tabac, dont beaucoup sont cancérigènes, mutagènes, tératogènes ou autrement toxiques.

Lorsque vous inhalez la fumée de cannabis, la chaleur de la fumée et ses produits chimiques toxiques peuvent endommager les tissus de votre bouche, de votre gorge, de vos poumons et d’autres parties de votre système respiratoire. Pour éviter ces symptômes, envisagez de remplacer votre joint ou votre bong par un vaporisateur. Chauffer le cannabis jusqu’à ce que ses produits chimiques se transforment en vapeur permet de vivre une expérience similaire à celle de fumer sans les toxines.

Tremblements

Les tremblements incontrôlables, les frémissements ou les frissons sont un autre effet secondaire courant à court terme de la consommation de cannabis. Certaines personnes peuvent n’avoir que des tremblements, mais ils peuvent être accompagnés de certains des autres effets secondaires inclus dans cette liste comme l’anxiété, la psychose et la paranoïa.

  • À long terme

Voici certains des effets à long terme les plus courants du cannabis :

Qualité du sommeil

Des études montrent que le système endocannabinoïde joue un rôle crucial dans la médiation et l’équilibre de notre sommeil. Plus précisément, les recherches[5] suggèrent que le cannabis peut modifier la façon dont nous progressons dans les différentes étapes du cycle du sommeil humain. Hélas, on ne sait toujours pas si le cannabis a un effet positif ou négatif sur notre sommeil.

Certaines personnes peuvent trouver que le cannabis les aide à s’endormir plus rapidement ou favorise un sommeil réparateur. Heureusement, il a été démontré que le THC et le CBD induisent le sommeil[6], tout comme de nombreux terpènes présents dans les fleurs et la résine de cannabis (myrcène, linalol, limonène, etc.). Des études montrent également que la consommation de cannabis avant le coucher, en particulier les variétés riches en THC, peut réduire le temps que nous passons dans le cycle de sommeil[7] paradoxal (le stade pendant lequel les rêves se produisent). C’est potentiellement une bonne nouvelle pour les personnes souffrant de cauchemars ou d’autres troubles du sommeil liés aux rêves.

Cependant, il y a un inconvénient possible avec la consommation de cannabis pour dormir. Certaines recherches suggèrent qu’un manque de sommeil paradoxal peut inhiber[8] notre capacité à nous souvenir et à traiter les informations apprises avant de s’endormir, ainsi qu’affecter notre mémoire à long terme. Un manque de sommeil paradoxal est également lié à une réduction des mécanismes[9] d’adaptation dans les situations stressantes, des migraines[10] et des problèmes de poids[11].

Qualité du sommeil

Mémoire

De nombreux composés actifs du cannabis (en particulier le THC) se lient aux récepteurs[12] des principaux centres de mémoire du cerveau, notamment l’hippocampe, l’amygdale et le cortex cérébral. Ce faisant, ces composés peuvent interrompre la signalisation neuronale impliquée dans les processus normaux de la mémoire et affecter à des degrés divers notre mémoire à court et à long terme.

Par exemple, les recherches montrent que la consommation de cannabis peut temporairement interrompre notre mémoire à court terme, ce qui peut avoir un impact sur notre apprentissage, notre esprit critique et notre prise de décision. Certaines études[13] vont également jusqu’à suggérer que la consommation de cannabis peut oblitérer la motivation et interrompre notre capacité de concentration et de focalisation.

Cependant, les effets du cannabis sur la mémoire ne sont peut-être pas tous mauvais. Des recherches[14] ont été menées sur le cannabis et ses composés en ce qui concerne leur relation avec l’inhibition de la progression des maladies neurodégénératives (y compris la maladie d’Alzheimer, la maladie de Huntington et d’autres). Une grande partie de cette recherche provient d’études sur les animaux, mais ce n’est hélas pas suffisant pour en tirer de vraies conclusions.

Santé cardiovasculaire

Étant donné l’effet à court terme que le cannabis peut avoir sur la santé cardiovasculaire, il n’est probablement pas surprenant d’apprendre qu’il peut également avoir des effets à long terme.

À ce jour, des études[15] suggèrent que le cannabis peut provoquer des douleurs thoraciques chez les personnes atteintes d’une maladie cardiaque diagnostiquée. Cela est probablement dû à la capacité du cannabis d’augmenter le rythme cardiaque et dilater les vaisseaux sanguins. De plus, la même recherche a révélé que pour ces personnes à risque, la probabilité d’avoir une crise cardiaque est beaucoup plus élevée dans les heures qui suivent la consommation de cannabis. Même si ces risques ne concernent pas les personnes qui n’ont pas de problème cardiovasculaire, il faut en tenir compte si vous êtes concerné.

Santé mentale

L’anxiété, la dépression, la schizophrénie et d’autres formes de psychose sont quelques-uns des troubles généralement mentionnés lorsque l’on évoque l’impact à long terme du cannabis sur la santé mentale.

Cependant, de manière générale, il n’y a pas de preuves suffisantes[16] pour suggérer que le cannabis peut causer l’un de ces troubles. Il existe malgré tout un débat sur le rôle que le cannabis pourrait jouer dans l’établissement d’un diagnostic de maladies mentales, en particulier la schizophrénie et d’autres formes de psychose. Des recherches similaires montrent également que la consommation de cannabis peut exacerber les symptômes de la psychose chez les personnes atteintes d’un trouble psychotique et pourrait s’avérer particulièrement dommageable pour les adolescents et les jeunes adultes.

Santé mentale

Tolérance, dépendance, addiction et sevrage

Le cannabis est généralement considéré comme ayant un faible potentiel de dépendance, surtout si on le compare aux drogues légales comme l’alcool et les cigarettes. Cependant, cela ne signifie pas que les consommateurs de cannabis ne peuvent pas devenir dépendants. Les utilisateurs peuvent développer une tolérance au THC et à d’autres cannabinoïdes et une utilisation prolongée du cannabis peut entraîner une dépendance et une addiction.

La dépendance est généralement définie comme l’incapacité de fonctionner sans consommer de cannabis. En revanche, l’addiction est quant à elle définie comme l’incapacité d’arrêter de consommer du cannabis, même si cela a un impact négatif sur la vie d’une personne.

Lorsqu’ils sont contraints d’abandonner le cannabis, les consommateurs souffrant d’addiction ou de dépendance peuvent présenter des symptômes tels que l’irritabilité, l’agitation, l’insomnie, la nausée, la transpiration, l’anxiété, la modification du rythme veille-sommeil, les tremblements, la perte de poids, etc.

Interaction du cannabis avec d’autres drogues

Le cannabis peut interagir avec multiples autres substances, notamment les drogues récréatives, l’alcool et les médicaments sur ordonnance. Lorsqu’il le fait, il peut soit se synthétiser avec ces substances, soit les antagoniser. Nous n’allons pas les passer en revue individuellement, mais il existe une longue liste de substances avec lesquelles le cannabis peut interagir.

Consommation responsable : la clé pour apprécier le cannabis

Comme nous l’avons vu dans les listes ci-dessus, le cannabis peut provoquer une grande variété d’effets secondaires. Certains peuvent s’avérer être un simple désagrément (bouche sèche, confusion passagère et fatigue), tandis que d’autres peuvent être plus graves.

Heureusement, nous pouvons minimiser bon nombre des effets secondaires énumérés dans cet article en apprenant à en consommer de manière responsable. Voici quelques conseils pour y parvenir :

  • Ne pas consommer de cannabis pendant l’adolescence : de nombreuses recherches suggèrent que le cannabis peut avoir un effet néfaste sur le développement du cerveau. Il est donc recommandé d’éviter le cannabis pendant l'adolescence.
  • Éviter de le fumer : la combustion d’un joint, d’un bong ou d’une pipe nous expose à de nombreux composés toxiques. Une option plus saine consiste à remplacer votre joint par un vaporisateur ou des produits comestibles infusés au cannabis.
  • Ne pas en abuser : si vous êtes novice en matière de cannabis ou si vous n’en avez pas consommé depuis un certain temps, prenez votre temps pour trouver votre dose idéale et éviter de faire un bad trip.
  • Être à l’écoute de son corps : faites toujours attention à ce que vous ressentez et arrêtez de consommer dès que vous remarquez des effets négatifs. Si vous êtes un consommateur régulier, faites des pauses pour réguler votre tolérance et assurez-vous de demander de l’aide si vous vous sentez dépendant du cannabis ou incapable d’arrêter d’en consommer.
  • Faites preuve de bon sens : le cannabis peut perturber diverses fonctions de signalisation et fonctions corporelles. Ne conduisez jamais de voiture et n’utilisez jamais de machines industrielles sous l’influence du cannabis.
  • N’oubliez pas que « savoir, c’est pouvoir » : lisez régulièrement les dernières recherches sur le cannabis et laissez la science vous guider pour trouver la meilleure façon de profiter de cette plante magique et d’améliorer votre mode de vie.

Comme pour beaucoup de choses dans la vie, la consommation de cannabis est une question d’équilibre. Utilisez les conseils ci-dessus ainsi que les connaissances tirées d’autres articles et ressources pour prendre des décisions avisées sur la manière et le moment où vous choisissez de consommer du cannabis. Avec un bon équilibre et une approche responsable, nous sommes convaincus que tout le monde peut l’apprécier !

Promoting Responsible Cannabis UseRQS souligne l’importance d’une consommation responsable de cannabis.

Alors que de nombreuses personnes consomment fréquemment du cannabis sans rencontrer de soucis, certaines peuvent développer des habitudes néfastes. Nous pensons que l’herbe doit améliorer la vie d’une personne et non l’entraver.

La consommation responsable implique de limiter la consommation aux adultes, de refuser de conduire une voiture ou des machineries lourdes sous emprise et de s’efforcer de résister aux abus.

Stay Cultivated.

Sources Externes
  1. Risks and Benefits of Marijuana Use https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  2. Cardiovascular Pharmacology of Cannabinoids https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  3. Does Cannabis Cause Psychosis? https://www.psychiatrictimes.com
  4. Comprehensive characterization of mainstream marijuana and tobacco smoke | Scientific Reports https://www.nature.com
  5. Cannabinoids, Endocannabinoids and Sleep https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  6. Cannabis for Sleep: Short-Term Benefit, Long-Term Disruption? https://www.medscape.com
  7. Effect of illicit recreational drugs upon sleep: cocaine, ecstasy and marijuana - PubMed https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  8. Brain Basics: Understanding Sleep | National Institute of Neurological Disorders and Stroke https://www.ninds.nih.gov
  9. REM sleep deprivation induces changes in coping responses that are not reversed by amphetamine - PubMed https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  10. Sleep Deprivation and Migraines | Sleep Foundation https://sleepfoundation.org
  11. REM Sleep Associated with Overweight in Children and Adolescents - American Academy of Sleep Medicine – Association for Sleep Clinicians and Researchers http://www.aasmnet.org
  12. The effects of marijuana on your memory - Harvard Health https://www.health.harvard.edu
  13. Acute and chronic effects of cannabinoids on effort-related decision-making and reward learning: an evaluation of the cannabis ‘amotivational’ hypotheses | SpringerLink https://link.springer.com
  14. A Review on Studies of Marijuana for Alzheimer’s Disease – Focusing on CBD, THC https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  15. Marijuana and heart health: What you need to know - Harvard Health https://www.health.harvard.edu
  16. Does cannabis cause mental illness? | NDARC - National Drug and Alcohol Research Centre https://ndarc.med.unsw.edu.au
Avertissement:
Ce contenu est conçu dans un but purement éducatif. Les informations fournies proviennent de recherches rassemblées depuis des sources externes.

Avez-vous plus de 18 ans ?

Le contenu de RoyalQueenSeeds.com ne convient qu’aux adultes et est réservé aux personnes majeures.

Assurez-vous de connaître les lois de votre pays.

En cliquant sur ENTRER, vous confirmez
que vous avez
18 ans ou plus.