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Le cannabis peut-il aider à traiter les migraines et les céphalées ?
Les migraines sont bien plus violentes que des céphalées basiques. Ceux qui en souffrent ont des nausées, des vertiges et sont physiquement limités. Les traitements conventionnels fonctionnent assez bien pour certains, mais d’autres choisissent un bon bol de verdure. Des données anecdotiques montrent que l’herbe pourrait aider contre les migraines.
Sommaire:
- Qu’est-ce que la migraine ?
- Le lien entre les migraines et le cannabis
- Que dit la recherche sur le cannabis et les migraines ?
- Le cannabis peut-il provoquer des migraines ?
- Quand et comment consommer du cannabis pour les migraines
- Cbd et migraines
- Quand et comment consommer le cbd ?
- Migraines, système endocannabinoïde et cannabis
- Quelles variétés de cannabis peuvent aider à soulager les migraines et les céphalées ?
La gravité des migraines varie d’une personne à l’autre. Pour certains, elles ne sont qu’un simple désagrément tandis que d’autres sont cloués au lit par des troubles de la vue, une désorientation et une douleur intense.
De nombreuses personnes qui souffrent de ce trouble ont recours à l’alimentation et à l’exercice physique à titre préventif et se tournent vers les analgésiques puissants et les médicaments contre les nausées lorsque les choses se compliquent. Cependant, certains patients préfèrent éviter les médicaments conventionnels, car ils ne font pas grand-chose pour soulager les symptômes des migraines sévères et réfractaires.[1]
C’est pourquoi certaines personnes ont recours au fait de fumer, vaporiser et à la consommation de comestibles infusés au cannabis pour tenter de se calmer. De nombreux témoignages confirment cette idée et des études en cours cherchent à savoir si et comment la plante peut aider. Alors, l’herbe aide-t-elle à lutter contre les migraines ? Lisez ce qui suit pour le découvrir.
Qu’est-ce que la migraine ?
Une migraine est définie comme une céphalée ou un mal de tête récurrent et lancinant qui affecte généralement un côté de la tête. Ce ne sont pas des céphalées ordinaires ; les migraines ont tendance à être beaucoup plus graves et débilitantes. Ce trouble neurologique est également le plus fréquent des céphalées puisqu’environ 10 % de la population en souffre au cours d’une année donnée.
Malheureusement, la plupart des gens ne trouvent pas beaucoup d’assistance dans le système médical puisque seulement un tiers des patients reçoivent un traitement approprié.[2]
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Symptômes de la migraine
Les migraines sont regroupées en deux catégories : avec aura, et sans aura. Les auras migraineuses sont principalement des symptômes visuels qui se manifestent avant une crise, bien qu’elles puissent également se produire pendant. Elles se manifestent souvent par des taches colorées, une vision en tunnel voire mouchetée et des zigzags. Cependant, les auras peuvent également se manifester sous la forme d’une faiblesse musculaire, d’une confusion, de fourmillements et de troubles de la parole.
Indépendamment de la présence ou non d’auras, les migraines ont en commun les principaux symptômes suivants :
Céphalées pouvant durer 4–72 heures | Douleur pulsatile ou lancinante | Douleur d’un seul côté de la tête | Nausées et vomissements |
Sensibilité à la lumière et au son | Bâillements | Irritabilité | Raideur des épaules et du cou |
Céphalées pouvant durer 4–72 heures | Douleur pulsatile ou lancinante |
Douleur d’un seul côté de la tête | Nausées et vomissements |
Sensibilité à la lumière et au son | Bâillements |
Irritabilité | Raideur des épaules et du cou |
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Qu’est-ce qui cause les migraines ?
La cause exacte des migraines reste inconnue, mais les chercheurs ont élaboré plusieurs théories au fil des ans dans l’espoir de découvrir les racines de cette pathologie. Voici quelques-unes des plus importantes :
- La théorie vasculaire : jusqu’au milieu du 20ᵉ siècle, cette théorie postulait que les migraines se déclenchaient lorsque les artères carotides (principaux vaisseaux sanguins du cou) s’engorgent.[3]
- La théorie neurovasculaire : cette théorie met l’accent sur les origines neurologiques de la migraine suggérant que les changements vasculaires ne sont que secondaires aux événements qui se produisent dans le système nerveux central.[4]
- La théorie des neurotransmetteurs : certaines recherches montrent que les patients migraineux produisent souvent de faibles niveaux de sérotonine ; les médicaments qui réduisent les niveaux de ce neurotransmetteur augmentent le nombre de crises migraineuses.[5]
- La théorie du tronc cérébral : cette théorie suggère que la région de la matière grise périaqueducale du tronc cérébral pourrait générer des crises de migraine.[6]
- La théorie biopsychosociale : certains chercheurs mettent en avant les éléments psychologiques de la migraine, notamment les influences du stress, de la catastrophisation de la douleur et même de la personnalité.[7]
Si on met de côté les causes profondes, de nombreux facteurs peuvent déclencher une crise de migraine, notamment :
Le stress émotionnel | Sauter un repas | La caféine | Les changements hormonaux chez les femmes |
La sensibilité aux conservateurs alimentaires | Changement des conditions météorologiques | Les bruits forts |
Le stress émotionnel | Sauter un repas | ||||||
La caféine | Les changements hormonaux chez les femmes | ||||||
La sensibilité aux conservateurs alimentaires | Changement des conditions météorologiques | ||||||
Les bruits forts |
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Le lien entre les migraines et le cannabis
Alors, où le cannabis entre-t-il exactement en jeu ? Pourquoi une humble herbe qui pousse sur le sol aurait-elle un quelconque effet positif sur les crises de migraine dévastatrices ? Pour répondre à cette question, nous devons jeter un coup d’œil au système endocannabinoïde, ci-après dénommé le SEC.
Tout comme nous possédons un système digestif, un système nerveux, un système immunitaire et un système musculo-squelettique, notre corps possède un SEC. Tous ces systèmes physiologiques remplissent des fonctions uniques : le système immunitaire nous protège des agents pathogènes et le système digestif nous aide à assimiler les nutriments. Et le SEC ? Ce réseau à l’échelle du corps a pour mission de maintenir les autres systèmes en équilibre. Il maintient l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre biologique qui fait que tout fonctionne bien. Ni trop rapide, ni trop lent.
Le SEC comprend des récepteurs, des molécules de signalisation (appelées endocannabinoïdes) et des enzymes métaboliques qui synthétisent et dégradent les endocannabinoïdes. Un large éventail de types de cellules crée des endocannabinoïdes à la demande. Ces lipides se lient ensuite aux récepteurs du système endocannabinoïde pour provoquer les changements souhaités dans les cellules cibles. De nombreux récepteurs différents composent le système endocannabinoïde, mais les récepteurs cannabinoïdes 1 (CB1) et 2 (CB2) sont les principaux.
C’est là que les choses deviennent intéressantes. Le plant de cannabis produit des molécules structurellement similaires à nos endocannabinoïdes appelées phytocannabinoïdes. Ces substances chimiques sont si semblables aux nôtres qu’elles sont capables de se lier aux récepteurs du système endocannabinoïde et de modifier l’activité enzymatique – nous pouvons essentiellement pirater le système endocannabinoïde en utilisant les phytocannabinoïdes.
Étant donné que le SEC supervise d’autres systèmes, il n’est pas surprenant que les niveaux d’endocannabinoïdes soient impliqués dans les crises de migraine. En effet, les chercheurs ont découvert un lien entre le dérèglement du système endocannabinoïde et la migraine. Les cellules commencent à produire de l’endocannabinoïde anandamide en réponse à l’inflammation, car c’est une molécule qui se lie aux récepteurs CB1 et CB2. Des observations cliniques ont permis d’identifier des niveaux réduits d’anandamide dans des échantillons de liquide céphalorachidien et de plasma prélevés chez des patients migraineux.[8]
De ce fait, ces résultats placent la migraine aux côtés de pathologies telles que la fibromyalgie et le syndrome du côlon irritable. On pense que des niveaux inférieurs d’endocannabinoïdes circulants, ou un « faible tonus endocannabinoïde », sont potentiellement à l’origine d’une dérégulation du SEC connue sous le nom de déficience endocannabinoïde clinique.[9] Les chercheurs explorent maintenant si les phytocannabinoïdes constituent un substitut digne de remplir le rôle de leurs homologues endogènes.
Que dit la recherche sur le cannabis et les migraines ?
Ces théories semblent prometteuses, mais le cannabis aide-t-il à soulager les crises de migraine dans la vraie vie ? De nombreuses personnes vous diront que le fait de fumer un joint ou de couler une douille atténue la douleur lancinante et les nausées. Bien qu’encourageants, les témoignages ne donnent pas une vision exacte de la réalité. Des études scientifiques répétées et rigoureuses détiennent la réponse à l’efficacité de cette plante. Malheureusement, les essais contrôlés sur l’Homme n’existent pas encore.
Ci-dessous, nous allons nous pencher sur les recherches disponibles afin de nous rapprocher le plus possible d’une réponse.
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La marijuana thérapeutique pour les migraines
La marijuana thérapeutique peut-elle soulager les migraines ? Cela dépend de ce que vous entendez par marijuana thérapeutique. Ces fleurs résineuses semblent banales à l’œil nu, mais elles contiennent des centaines de composés phytochimiques, notamment des cannabinoïdes, des terpènes et des flavonoïdes ; tous ces constituants ont des effets uniques sur le corps humain.
Il existe des milliers de cultivars disponibles et chacun d’entre eux présente une proportion différente de ces substances chimiques. Comme vous pouvez l’imaginer, il est difficile de quantifier exactement ce qui se passe au niveau cellulaire. Cependant, la plupart des études en cours se concentrent sur les variétés de marijuana thérapeutique riche en THC pour les crises de migraine.
Une étude menée en 2019 à la Washington State University a recueilli des données anecdotiques auprès de plus de 1 300 patients migraineux qui ont utilisé du cannabis pour traiter leur maladie. Un pourcentage impressionnant de 49,6 % a déclaré que l’herbe avait contribué à réduire la gravité des crises.[10]
Une étude de 2021 a également recueilli des données anecdotiques en utilisant une enquête en ligne. Ils ont reçu les réponses de 589 adultes consommateurs de cannabis vivant dans des États où ils avaient accès à la marijuana médicale. Plus de 70 % des participants ont approuvé l’utilisation du cannabis pour freiner leurs crises de migraine. Toutefois, les chercheurs ont conclu que « des études futures sont nécessaires pour déterminer les formes, les puissances et les dosages de cannabis les plus efficaces pour traiter les migraines ».[11]
Un essai sur l’Homme intitulé « Efficacité du cannabis inhalé pour le traitement de la migraine aiguë » devrait être publié en décembre 2021. L’essai de phase deux a utilisé de la marijuana thérapeutique riche en THC et en CBD pour le traitement des migraines et étayera les données anecdotiques existantes.[12]
Physiologiquement parlant, le THC imite l’anandamide au niveau du récepteur CB1, mais à un degré encore plus élevé. Dans les cas de déficience endocannabinoïde clinique, le cannabinoïde psychotrope pourrait théoriquement remplacer l’anandamide et remplir temporairement sa fonction.
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Dronabinol et migraines
Étant une version synthétique du THC, le dronabinol a été approuvé en 1985 par la Food and Drug Administration (FDA) pour le traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie. Des recherches en cours déterminent l’efficacité de ce médicament dans le traitement des migraines chroniques et des céphalées réfractaires en grappe.[14]
Le dronabinol se lie aux mêmes sites récepteurs que le THC. Cependant, les patients ne peuvent accéder au médicament que sous forme de gélules. Ce mode d’administration transforme la molécule en redoutable 11-hydroxy-THC dans le foie et cela entraîne des effets intoxicants que certains patients trouvent désagréables. La FDA n’a pas encore approuvé le dronabinol pour le traitement de la migraine. De plus, la notice d’information fait mention de céphalées comme un effet indésirable du médicament.[15]
Le cannabis peut-il provoquer des migraines ?
Même si le cannabis fonctionne pour une personne souffrant de migraines, il se peut que les crises reviennent en force. Certains patients ressentent un nouveau type de céphalée ou une version nettement plus grave de leur maladie d’origine lorsqu’ils consomment trop fréquemment du cannabis. Connu sous le nom de céphalée rebond ou médicamenteuse due à l’abus de médicaments, ce phénomène peut se produire avec plusieurs types de médicaments différents.
Cependant, les recherches restent précoces et peu claires dans le cas du cannabis. Une étude préliminaire menée à la Stanford University School of Medicine a révélé que les patients souffrant de migraines chroniques qui consomment du cannabis sont environ six fois plus susceptibles de souffrir de céphalées de surconsommation médicamenteuse que ceux qui n’en consomment pas. Cependant, les chercheurs ne sont toujours pas sûrs de l’association entre les deux et si les patients utilisent simplement le cannabis pour traiter les céphalées rebond ou si c’est l’herbe qui engendrerait directement le problème.[16]
Quand et comment consommer du cannabis pour les migraines
Il existe de multiples options à considérer lorsqu’il s’agit de consommer du cannabis pour les crises migraineuses. La plupart des recherches se concentrent sur le cannabis inhalé, mais certaines personnes préfèrent se régaler de bons comestibles.
Fumer | Fumer de l’herbe permet de faire passer les cannabinoïdes presque directement dans la circulation sanguine via les alvéoles pulmonaires. Cette voie d’administration produit des effets quasi instantanés. Mais fumer présente des inconvénients évidents, surtout si l’on utilise du tabac en même temps que l’herbe pour rouler des spliffs. En plus de nuire à la santé pulmonaire, fumer peut déclencher des céphalées chez certaines personnes. |
La vaporisation | La vaporisation permet également d’obtenir une dose rapide de cannabinoïdes, bien que cette méthode utilise des températures plus basses que la fumée. Au lieu de brûler les fleurs, les vaporisateurs utilisent des systèmes de chauffe par conduction ou convection pour vaporiser les cannabinoïdes et les terpènes, ce qui produit moins de goudron et de produits chimiques toxiques. Les études explorant la vaporisation pour les migraines n’ont également trouvé aucune association entre la voie d’administration et les céphalées de surconsommation.[10] |
Produits comestibles | Les produits comestibles offrent une voie d’administration différente du cannabis inhalé. Manger des délices infusés propulse le THC à travers l’estomac et le foie, convertissant la molécule en 11-hydroxy-THC. Si certains consommateurs ne sont pas très enthousiastes quant à la puissance de l’expérience, d’autres se délectent des effets à la limite du psychédélisme. Cette option peut convenir à certains utilisateurs, mais il est préférable de la réserver aux soirées, loin du travail et des autres responsabilités. |
Fumer | Fumer de l’herbe permet de faire passer les cannabinoïdes presque directement dans la circulation sanguine via les alvéoles pulmonaires. Cette voie d’administration produit des effets quasi instantanés. Mais fumer présente des inconvénients évidents, surtout si l’on utilise du tabac en même temps que l’herbe pour rouler des spliffs. En plus de nuire à la santé pulmonaire, fumer peut déclencher des céphalées chez certaines personnes. |
La vaporisation | La vaporisation permet également d’obtenir une dose rapide de cannabinoïdes, bien que cette méthode utilise des températures plus basses que la fumée. Au lieu de brûler les fleurs, les vaporisateurs utilisent des systèmes de chauffe par conduction ou convection pour vaporiser les cannabinoïdes et les terpènes, ce qui produit moins de goudron et de produits chimiques toxiques. Les études explorant la vaporisation pour les migraines n’ont également trouvé aucune association entre la voie d’administration et les céphalées de surconsommation.[10] |
Produits comestibles | Les produits comestibles offrent une voie d’administration différente du cannabis inhalé. Manger des délices infusés propulse le THC à travers l’estomac et le foie, convertissant la molécule en 11-hydroxy-THC. Si certains consommateurs ne sont pas très enthousiastes quant à la puissance de l’expérience, d’autres se délectent des effets à la limite du psychédélisme. Cette option peut convenir à certains utilisateurs, mais il est préférable de la réserver aux soirées, loin du travail et des autres responsabilités. |
CBD et migraines
Le CBD est un élément constitutif majeur du cannabis et de nombreuses recherches se sont penchées sur son potentiel clinique. Malheureusement, aucune étude scientifique n’a examiné spécifiquement la façon dont le CBD affecte les migraines. Les quelques recherches disponibles sur le cannabis et les céphalées ont testé simultanément le CBD et le THC et, bien qu’elles aient donné quelques résultats positifs, elles n’offrent pas un aperçu précis de la manière dont le CBD seul pourrait affecter les personnes souffrant de céphalées ou de migraines.
Bien que l’on ignore encore comment le CBD pourrait influencer la migraine et ses symptômes, les preuves anecdotiques s’accumulent. En 2021, une entreprise basée dans l’Utah et dédiée au CBD appelée Axon Relief a publié un sondage[16] demandant à ses clients d’évaluer l’effet des produits Axon CBD (qui sont tous spécialement formulés pour soulager les migraines) sur leurs céphalées et leurs migraines.
L’enquête a demandé à 105 participants d’évaluer leurs migraines à l’aide du test d’impact sur les maux de tête (Hit-6™), une mesure de l’intensité des céphalées et des migraines validée par la communauté scientifique. Elle a révélé qu’après 30 jours d’utilisation des produits Axon, 86 % des sondés ont noté une diminution de leurs céphalées/migraines. En moyenne, les participants ont connu près de quatre jours de céphalées de moins que d’habitude. Les participants considérés comme des migraineux chroniques (personnes qui ont entre 15 et 29 jours de céphalées sur une période de 30 jours) ont constaté une réduction de 33 % de leurs céphalées.
Si nous manquons encore de recherches spécifiques sur le CBD dans ce domaine, des études ont montré que le système endocannabinoïde dans sa globalité pourrait être une excellente cible pour les traitements contre la migraine. Il y a énormément de récepteurs CB1 dans le cerveau, et des études ont montré que son activation (par des endo ou phyto-cannabinoïdes) peut affecter de nombreuses voies neurologiques liées à la douleur[17].
Le CBD n’a pas une grande affinité naturelle avec les récepteurs CB1. Cependant, des études suggèrent[18] qu’il pourrait agir sur plus de 65 cibles moléculaires différentes de manière beaucoup plus complexe. Bien que nombre de ces cibles se situent en dehors de ce que l’on considère généralement comme le SEC, il agit néanmoins sur des récepteurs qui joueraient potentiellement un rôle dans le traitement des céphalées ou des migraines. Les voici :
- Les récepteurs sérotoninergiques 5-HT1A
- TRPV1 : également connus sous le nom de « récepteurs de la capsaïcine », les récepteurs TRPV1 peuvent être activés par l’eugénol, une huile essentielle de la gousse de vanille, utilisée[19] depuis longtemps pour les céphalées, notamment dans les anciennes civilisations égyptiennes.
- GPR55[20]
Y a-t-il des risques à prendre du CBD pour les migraines ?
Fin 2017[21], l’Organisation mondiale de la Santé a « conclu que, à l’état pur, le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé ». Toutefois, le CBD n’est pas sans effets secondaires[22] : il peut provoquer des nausées, de la fatigue et de l’irritabilité chez certaines personnes. Il peut également interagir avec les enzymes du foie pendant le métabolisme, ce qui affecte potentiellement la vitesse à laquelle le corps décompose de nombreux médicaments.
De plus, des recherches récentes[23] affirment que la consommation de cannabis alors que l’on souffre de céphalées et de migraines peut provoquer des « céphalées médicamenteuses ». L’étude explique que ce phénomène est généralement dû à une « surconsommation » de cannabis et au fait que fumer ou vaporiser peut assécher les muqueuses.
Quand et comment consommer le CBD ?
Lorsqu’il s’agit de traiter les migraines, il est préférable d’éviter de fumer. Comme nous l’avons mentionné plus haut, fumer du CBD, du cannabis ou toute autre herbe assèche les muqueuses et augmente l’épaisseur de la salive : chose à éviter absolument si on souffre déjà d’une céphalée.
Par ailleurs, étant donné que les migraines et les céphalées peuvent se déclencher très rapidement, de nombreuses personnes optent pour des méthodes d’administration de CBD ayant une biodisponibilité élevée et un début d’effet plus rapide.
Les huiles et teintures au CBD | les huiles et teintures au CBD peuvent être prises par voie sublinguale où elles sont partiellement absorbées par les muqueuses de la bouche et ont un effet plus rapide d’environ 15 minutes. |
Sprays oraux au CBD |
les sprays oraux au CBD sont conçus pour être absorbés dans la bouche plutôt que digérés et peuvent donc faire effet jusqu’à 15 minutes après la pulvérisation comme les huiles au CBD administrées par voie sublinguale. |
Fleur ou concentré au CBD à vaporiser | la vaporisation de CBD est la méthode la plus rapide pour profiter d’effets en quelques minutes. Cependant, comme le fait de fumer, vaporiser du CBD peut assécher les muqueuses. D’autant plus que le dosage du CBD vaporisé (en particulier de la fleur sèche) est beaucoup moins précis que celui des gouttes de CBD ou d’un spray oral, ce qui vous expose à un risque accru de souffrir d’une céphalée médicamenteuse. Si vous devez fumer du CBD pour traiter une céphalée ou une migraine, n’oubliez pas de bien vous hydrater et de surveiller attentivement votre dose. |
Les huiles et teintures au CBD | les huiles et teintures au CBD peuvent être prises par voie sublinguale où elles sont partiellement absorbées par les muqueuses de la bouche et ont un effet plus rapide d’environ 15 minutes. |
Sprays oraux au CBD |
les sprays oraux au CBD sont conçus pour être absorbés dans la bouche plutôt que digérés et peuvent donc faire effet jusqu’à 15 minutes après la pulvérisation comme les huiles au CBD administrées par voie sublinguale. |
Fleur ou concentré au CBD à vaporiser |
la vaporisation de CBD est la méthode la plus rapide pour profiter d’effets en quelques minutes. Cependant, comme le fait de fumer, vaporiser du CBD peut assécher les muqueuses. D’autant plus que le dosage du CBD vaporisé (en particulier de la fleur sèche) est beaucoup moins précis que celui des gouttes de CBD ou d’un spray oral, ce qui vous expose à un risque accru de souffrir d’une céphalée médicamenteuse. Si vous devez fumer du CBD pour traiter une céphalée ou une migraine, n’oubliez pas de bien vous hydrater et de surveiller attentivement votre dose. |
Migraines, système endocannabinoïde et cannabis
En résumé, nous avons besoin d’essais cliniques pour éclaircir notre lanterne et démontrer l’efficacité du cannabis dans les crises migraineuses. Cependant, les preuves anecdotiques dépeignent un tableau prometteur. De plus, la recherche sur la déficience clinique en endocannabinoïdes suggère que le système endocannabinoïde pourrait être à la base de la pathophysiologie de la maladie.
Quelles variétés de cannabis peuvent aider à soulager les migraines et les céphalées ?
Certaines variétés de cannabis semblent plus efficaces que d’autres pour les personnes souffrant de crises migraineuses. Sur la base des commentaires anecdotiques des consommateurs, ces cultivars se distinguent des autres dans nos archives génétiques. Préparez-vous à des niveaux élevés de THC, à des profils terpéniques alléchants et à des rendements gratifiants.
White Widow
La White Widow tient son nom de son magnifique manteau blanc recouvert de trichomes éclatants, c’est l’une des variétés de cannabis les plus légendaires et réputées au monde. Nombreux sont ceux qui considèrent cet hybride 50/50 indica/sativa comme la meilleure variété et le cultivar le plus équilibré en culture comme en dégustation. Elle provoque un high puissant, presque psychédélique, qui sera cérébral mais aussi incroyablement relaxant. Sa saveur est fraîche et propre, avec des notes de pins et des touches de citrons. Avec ses 19 % de THC, la White Widow peut être un bon choix pour calmer les migraines en cours.
White Widow
White Widow S1 | |
450 - 500 gr/m2 | |
60 - 100 cm | |
8 - 10 Semaines | |
THC: 19% |
Sativa 50% Indica 50% | |
550 - 600 gr/plant | |
150 - 190 cm | |
Début d`Octobre | |
Assommant, Puissant |
OG Kush
L’OG Kush est une variété classique, toujours favorite dans le cœur de nombreux consommateurs de cannabis. Ses adorateurs dévoués aiment cette variété pour sa fumée intense et sa puissance typique de OG ainsi que sa petite touche citronnée. Mais par-dessus tout, ce que les gens aiment à propos de cette variété à 75 % indica, c’est son énorme puissance. Ses effets sont extrêmement relaxants sur le corps et sur l’esprit. C’est cela qui fait de cette variété West Coast iconique une petite favorite parmi les consommateurs médicaux cherchant à bannir les différents symptômes physiologiques des migraines.
OG Kush
Chemdawg x Lemon Thai x Pakistani Kush | |
425 - 475 gr/m2 | |
90 - 160 cm | |
7 - 9 Semaines | |
THC: 19% |
Sativa 25% Indica 75% | |
500 - 550 gr/plant | |
180 - 220 cm | |
Octobre | |
Calmant, Élévateur |
Chocolate Haze
La populaire Chocolate Haze est presque entièrement sativa (95 %), et est parfaite pour ceux qui souffrent de conditions telles que l’arthrite, les douleurs musculaires, le stress et les migraines. Ses effets sont extrêmement puissants, tout en restant plaisants, revigorants et cérébraux. Son high rayonnant et percutant fait de la Chocolate Haze un bon choix pour ceux qui cherchent un coup de pouce pour leur moral. Elle vous gâtera de ses traits chocolatés qui mélange des notes sucrées et terreuses.
Chocolate Haze
OG Chocolate Thai x Cannalope Haze | |
475 - 525 gr/m2 | |
90 - 160 cm | |
9 - 11 Semaines | |
THC: 20 |
Sativa 95% Indica 5% | |
450 - 500 gr/plant | |
150 - 200 cm | |
Fin d`Octobre | |
Lourd |
Sour Diesel
La Sour Diesel est l’une des variétés les plus connues au monde, et ce n’est pas uniquement pour ses saveurs uniques que de nombreux amateurs de cannabis l’adorent. Provenant fièrement du soleil californien, cette hybride à dominance sativa propose une fumée incroyablement puissante et aromatique qui mélange des notes d’essence qui font sa marque de fabrique ainsi que des touches d’herbes et des saveurs acides. Avec 19 % de THC, elle provoque un high physique complet, excellent pour le soulagement des maux de tête et pour se débarrasser du stress.
Sour Diesel
Original Diesel x (Northern light x Shiva x Hawaiian) | |
475 - 525 gr/m2 | |
90 - 160 cm | |
10 - 11 Semaines | |
THC: 19% |
Sativa 70% Indica 30% | |
550 - 600 gr/plant | |
150 - 200 cm | |
Fin d`Octobre | |
Clair, Physiquement Relaxant |
Green Crack Punch
La Green Crack Punch est un vrai spécimen extraordinaire en matière de variété de cannabis. En tant que mélange de Green Crack, variété réputée pour ses effets énergétiques et revigorants, et de Purple Punch, elle-même d’une puissance massive, la Green Crack Punch est une indica très relaxante qui tape très fort. Le combo de ces deux variétés provoque des effets incroyables. Vous vous sentirez motivés et plein d’énergie alors qu’elle viendra détendre votre corps de la tête aux pieds. Avec ses puissants effets (elle est mesurée jusqu’à 20% de THC), cette indica à 60 % est le choix idéal pour les consommateurs médicaux en quête d’une variété flexible pour doser toute la journée et au quotidien.
Green Crack Punch
Green Crack x Purple Punch | |
450 - 500 gr/m2 | |
90 - 160 cm | |
8 - 9 Semaines | |
THC: 18% |
Sativa 60% Indica 40% | |
550 - 600 gr/plant | |
180 - 220 cm | |
Fin de Septembre | |
Calmant, Euphorique |
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